Avec un chiffre d'affaires plutôt stable de 3,63 milliards d'euros pour le premier trimestre 2013 (3,66 milliards d'euros pour la même période en 2012), Bertelsmann enregistre un résultat opérationnel (Ebita) de 303 millions d'euros, contre 279 millions d'euros en 2012, et un résultat d'exploitation en hausse de 8,3 % (+ 7,6 % en 2013).

Dans un communiqué, Thomas Rabe, P-DG du premier groupe européen de médias, souligne que «malgré un marché difficile, la rentabilité de toutes les branches s'est accrue au premier trimestre». Il relève que la reprise en totalité du groupe de musique BMG et la réduction des coûts dans les différentes entreprises ont permis d'enregistrer une hausse significative du résultat d'exploitation.

De son côté, Judith Hartmann, directrice financière, déclare que «l'entrée réussie des actions de RTL en bourse donne au groupe de nouvelles marges de manoeuvre financières». En effet, en mai, Bertelsmann a introduit en bourse 25,5 millions d'actions RTL, une première historique pour ce groupe familial farouchement attaché à son indépendance et qui a régulièrement reculé devant les possibilités d'introduction en bourse qui se sont offertes à plusieurs reprises.

Ces résultats satisfaisants interviennent alors que Bertelsmann s'apprête à franchir une nouvelle étape historique de son histoire : la fusion entre Random House, branche d'édition de Bertelsmann, et Penguin, propriété du britannique Pearson, qui constituera le premier groupe d'édition mondial. Selon Thomas Rabe, elle pourrait intervenir au début du deuxième semestre.