C’était "la solution la plus simple pour sauver la librairie", estime Jean-Philippe Delvaux. Après trois années de combat, le libraire de Provins a décidé de jeter l’éponge et de s’effacer pour que continue à vivre sa librairie, présente depuis plus de 80 ans sur le territoire.
En conflit ouvert depuis 2015 avec la mairie de Provins, dirigée par le LR Olivier Lavenka, suite notamment à une perte de marché public, Jean-Philippe Delvaux a fait savoir en juin qu’il cédait son activité. "Nous sommes dans un vrai conflit de personne et tant que je restais là, la librairie coulait", observe, dépité, le libraire. Il s’était donc donné jusqu’à la fin juillet pour trouver un repreneur.
« Récupérer le marché des écoles »
Une opportunité qu’a saisi Laurence Canova, qui a racheté les parts sociales de l’entreprise pour un euro symbolique. Salariée dans un commerce de Provins, la quadragénaire a aussi décidé de se lancer dans l’aventure, "par passion du livre et pour ne pas laisser mourir une librairie, qui représente un formidable levier pour faire vivre le centre-ville."
Novice dans le commerce du livre, Laurence Canova va s’employer dans un premier temps à "récupérer le marché des écoles." Parallèlement, elle se donne jusqu’à la fin de l’année pour "observer et comprendre la librairie" avant d’entamer des travaux, de revoir l’assortiment et de concevoir des animations. "J’imagine beaucoup de choses pour faire bouger cette librairie mais c’est la réalité du commerce qui décidera", assure la libraire en herbe, qui sera accompagné dans ces premiers pas par le futur ex propriétaire.
Reprise en 2002 par Jean-Philippe Delvaux, la librairie (110 m2 de surface de vente et 15000 références), dégage un chiffre d’affaires total de 730000 euros, dont 580000 euros grâce au livre. Elle possède une annexe consacrée aux ouvrages médiévaux, Le Roy lire. Depuis 2010, elle navigue entre divers écueils, des difficultés de trésorerie à la perte des marchés publics de la municipalité.
En conflit ouvert depuis 2015 avec la mairie de Provins, dirigée par le LR Olivier Lavenka, suite notamment à une perte de marché public, Jean-Philippe Delvaux a fait savoir en juin qu’il cédait son activité. "Nous sommes dans un vrai conflit de personne et tant que je restais là, la librairie coulait", observe, dépité, le libraire. Il s’était donc donné jusqu’à la fin juillet pour trouver un repreneur.
« Récupérer le marché des écoles »
Une opportunité qu’a saisi Laurence Canova, qui a racheté les parts sociales de l’entreprise pour un euro symbolique. Salariée dans un commerce de Provins, la quadragénaire a aussi décidé de se lancer dans l’aventure, "par passion du livre et pour ne pas laisser mourir une librairie, qui représente un formidable levier pour faire vivre le centre-ville."
Novice dans le commerce du livre, Laurence Canova va s’employer dans un premier temps à "récupérer le marché des écoles." Parallèlement, elle se donne jusqu’à la fin de l’année pour "observer et comprendre la librairie" avant d’entamer des travaux, de revoir l’assortiment et de concevoir des animations. "J’imagine beaucoup de choses pour faire bouger cette librairie mais c’est la réalité du commerce qui décidera", assure la libraire en herbe, qui sera accompagné dans ces premiers pas par le futur ex propriétaire.
Reprise en 2002 par Jean-Philippe Delvaux, la librairie (110 m2 de surface de vente et 15000 références), dégage un chiffre d’affaires total de 730000 euros, dont 580000 euros grâce au livre. Elle possède une annexe consacrée aux ouvrages médiévaux, Le Roy lire. Depuis 2010, elle navigue entre divers écueils, des difficultés de trésorerie à la perte des marchés publics de la municipalité.
