One-punch man a été l’une des licences japonaises les plus disputées entre les éditeurs français de mangas. Lancé le 14 janvier par Kurokawa à 65 000 exemplaires, le premier volume de la série est déjà épuisé, une réimpression de 30 000 volumes est en cours. "Parodie de super-héros aussi bien japonais qu’américains", comme le définit Grégoire Hellot, son éditeur, qui a été interviewé sur France Inter, BFM Business ou Lemonde.fr, One-punch man raconte l’histoire d’un jeune garçon qui devient, à force d’entraînements qui lui feront perdre ses cheveux, l’homme le plus fort du monde. Comme il terrasse en un seul coup de poing tous ses adversaires, des monstres en carton-pâte qui semblent sortis d’un épisode de Bioman, il s’ennuie profondément. A l’origine de cet antihéros, il y a One, un dessinateur amateur qui a débuté la série sur son blog. Grandit alors une communauté de fans qui compte le mangaka Yusuke Murata. Il contacte l’auteur et lui propose de réadapter avec lui le manga. Editée par Shueisha, la série devient un phénomène au Japon avec plus de 8 millions de ventes en 9 tomes et un animé diffusé en France sur la plateforme ADN. Kurokawa prévoit 5 tomes dans l’année. One-punch man pourrait ainsi succéder, comme locomotive du marché du manga, à Naruto, dont les aventures s’arrêteront en novembre prochain en France, après 72 tomes. Anne-Laure Walter

22.01 2016

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