L'été approche avec les amours de vacances qui l'accompagnent. Il y a du romantisme dans l'air que l'on retrouvera à la rentrée en librairie. Les auteurs se plaisent à décrire voire à décortiquer le baiser, premier contact plein de promesses. On se souviendra des méticuleuses descriptions d'Orhan Pamuk dans Le musée de l'innocence paru en mars chez Gallimard. Belinda Cannone en fait tout un récit, Le baiser peut-être, disponible le 15 septembre chez Alma éditeur. Elle s'attache, dans une cantate à trois voix, à analyser les rituels, sensations et significations du baiser, qu'il soit amoureux, amical ou parental. Le romancier et directeur de la rédaction de Philosophie magazine, Alexandre Lacroix, se livre quant à lui à une histoire du baiser traversant l'Antiquité, la Renaissance, le siècle des Lumières et le XXe siècle dans les arts et l'histoire, y mêlant des souvenirs personnels. Ne s'intéressant qu'au baiser des amants, il montre dans Contribution à la théorie du baiser, le 14 septembre chez Autrement, qu'à chaque époque le baiser constitue un geste métaphysique. Enfin, dans la collection "Folio 2 euros" de Gallimard, Vincent Wackenheim consacre un court chapitre de son Petit éloge de la première fois, le 8 septembre, au premier baiser.