Hélène Cixous, présidente d’honneur et grande figure de la littérature et de l'engagement, a ouvert le festival ce mercredi en offrant sa réflexion sur la poésie. Pour elle, les poètes sont comme « les exclus prennant les routes de la montagne. ». « Pour avoir la force d’âme des poètes, il faut avoir une passion absolue et sans calcul », a-t-elle ajouté, pensive.
Le marché a aussi été l’occasion de renouer avec les États généraux permanents de la Poésie initiés en 2017. Cette année, les intervenants se pencheront sur la question de la finalité du poème. « Le champ d'action de la poésie connaît peu de limites. », ont d’ailleurs tenu à rappeler les organisateurs.
Vendredi 22 octobre, après une deuxième table ronde dédiée au thème des états généraux de cette année, les lauréats de la 8e édition des prix CoPo ont été dévoilé. Rim Battal a été récompensée du prix CoPo 2021 pour L’Eau du bain aux éditions Supernova, un recueil écrit sur le vif à la fin de sa grossesse. A la lisière du journal intime, le texte explore l’intime rapport aux corps et aux relations durant la maternité. Le prix CoPo des lycéens a été décerné à Aldo Qureshi pour La nuit de la graisse aux éditions L’Atelier de l’agneau.
L'année prochaine le festival se tiendra à nouveau aux dates traditionnelles, c'est à dire au mois de juin.