Meilleures ventes du 4 au 10 novembre 2013

Meilleures ventes du 4 au 10 novembre 2013

Pierre Lemaitre auréolé de son prix Goncourt arrive 2e dans un Top 20 toujours dominé par Astérix chez les Pictes. Font aussi leur entrée une bande dessinée Thorgal, vol. 34 (12e) et un essai, Du Bonheur : un voyage philosophique de Frédéric Lenoir (18e).

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Par Claude Combet
Créé le 15.11.2013 à 11h46 ,
Mis à jour le 10.04.2014 à 09h54

Phénomène : Illustre pseudo

 

Plus personne n’ignore que Robert Galbraith qui signe L’appel du coucou cache en réalité J. K. Rowling, désormais aussi auteure de polars à succès.

 

Le dernier livre de J. K. Rowling, L’appel du coucou, paru sous le pseudonyme de Robert Galbraith en Grande-Bretagne au printemps dernier, a défrayé la chronique pendant tout l’été. Paru en France le 4 novembre, il fait déjà une entrée remarquée en 13e place du palmarès des meilleures ventes romans. Il faut dire que l’ouvrage était attendu… par les lecteurs de la créatrice de Harry Potter.

Acheté par Grasset, qui a toujours su qu’il s’agissait d’un ouvrage de J. K. Rowling, ce polar a vu sa publication avancée en France de quelques mois en raison de la révélation du secret du pseudonyme, trois mois après sa sortie en Grande-Bretagne. Grasset est également l’éditeur d’Une place à prendre, le précédent livre de J. K. Rowling destiné à un lectorat adulte.

Lors de sa parution en anglais, en avril dernier, sous le nom de Robert Galbraith, un auteur inconnu qui serait un ancien militaire, L’appel du coucou ne fait pas grand bruit : les critiques sont bonnes mais les ventes plafonnent. A la faveur d’un tweet adressé à une journaliste du Sunday Times, dont le compte est rapidement supprimé, le mystère fait long feu. Il apparaît assez vite que L’appel du coucou est géré par le même agent, le même éditeur et le même responsable de publication qu’Une place à prendre. Quelques jours plus tard, J. K. Rowling, qui avait voulu tester son succès en restant anonyme, décide de « cracher le morceau ». Même si elle affirme « avoir espéré garder le secret plus longtemps ». En tout cas, l’effet de ces révélations est fulgurant : le livre atteint rapidement le top des ventes chez Amazon et est propulsé de la 5 076e à la 1re place en moins de 24 heures : un phénomène historique. Le groupe Little, Brown, filliale d’Hachette UK, annonçait dans la foulée une réimpression à 300 000 exemplaires de cette histoire d’un ancien soldat d’Afghanistan devenu détective privé.

En France, Grasset, qui a également publié l’ouvrage sous le pseudonyme choisi par J. K. Rowling, garde le mystère sur son tirage et ses éventuelles réimpressions. De son côté, l’auteure a annoncé que la suite de L’appel du coucou, déjà écrite, sera publiée outre-Manche l’an prochain. Robert Galbraith est donc un nom sur lequel il faudra compter en matière de littérature policière.


15.11 2013

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