Un an après l’intégrale des aventures de Tintin en couleur publiée dans une petite valise à l’occasion du centenaire de la naissance d’Hergé, on pourra se procurer le 27 novembre, au prix de 185 euros, une nouvelle Valise Hergé : édition en noir et blanc tirée à 6 000 exemplaires. Avec ses 8 kg et ses 39 cm de haut, 30 de large et 23 de profondeur, elle regroupe la quasi-totalité de l’œuvre d’Hergé en noir et blanc : Popol et Virginie, Totor, les premières aventures de Tintin, Quick et Flupke et Jo & Zette, soit 14 volumes, dont un de planches rares ou inédites.
Le 29 novembre Anthèse publie Egon Schiele, erotica, dans la collection « Art, lithographie ». Au prix de 850 euros (750 euros jusqu’au 31 décembre), il s’agit là aussi d’un coffret aux mensurations respectables : 57 x 35 x 9,5 cm, pour un poids de 5 kg. L’ouvrage, dont le texte est écrit par l’historienne d’art Jane Kallir (spécialiste de la peinture viennoise), comprend 20 lithographies ; il a été imprimé à 1 200 exemplaires (numérotés) par les éditeurs eux-mêmes sur une machine plate de 1910 louée pour l’occasion.
A un tarif beaucoup plus abordable (12,50 euros), le 28 novembre, Vent des savanes célèbre d’une manière satirique les six premiers mois de la présidence de Nicolas Sarkozy à l’occasion de la Saint-Nicolas, le 6 décembre. Tiré à 40 000 exemplaires, Bonne fête Nicolas rassemble des dessins de Catherine, Cabu, Charb, Jul, Riss, Tignous et Wolinski publiés pour l’essentiel publiés dans Charlie Hebdo, Le Canard enchaîné et Le Journal du dimanche.
De son côté, La Découverte ouvrira le 29 novembre le débat sur Les bandes de jeunes. Des «Blousons noirs» à nos jours avec un imposant ouvrage (412 pages, 28 euros, 1 500 exemplaires tirés). Sous la direction de Marwan Mohammed et Laurent Mucchielli, une vingtaine de sociologues analysent, décryptent et mettent en perspective un phénomène qui donne lieu à toutes sortes de clichés et de peurs. Télérama leur ouvrira ses pages et les auteurs devraient passer aux micros de France Inter et RFI.