Le palmarès du Grand prix de l'imaginaire 2021 a été dévoilé le 6 mai. Les prix sont remis, depuis 2010, dans le cadre du Festival Etonnants Voyageurs à Saint-Malo.
Le prix Jacques Chambon de la Traduction est revenu à Jean-François Le Ruyet pour Djinn City de Saad Z. Hassain (Agullo).
Le sanctuaire de Laurine Roux, paru aux éditions Le Sonneur, en août 2020, a remporté le prix dans la catégorie roman francophone. Vendu à 4000 exemplaires, le livre suit une famille réfugiée en montagne, qui lutte pour sa survie en exterminant les oiseaux car ils seraient à l'origine de l'extinction de l'humanité. La mère ne parvient pas à oublier son passé et se morfond chaque jour en y pensant tandis que le père dispense à ses filles un entraînement militaire. Gemma, la plus jeune, transgresse progressivement les limites du sanctuaire érigé par son père.
Pour le prix du roman étranger, le jury a distingué Kra, Dar Duchesne dans les ruines de l'Ymr, de John Crowley, traduit par Patrick Couton, publié à L'Atalante.
Le prix de la Nouvelle francophone a été attribué à Toxiques dans les prés de Claude Ecken (Nos futurs, ActuSF). Celui de la Nouvelle étrangère est revenu à La fabrique des lendemains, recueil de 28 nouvelles SF Rich Larson, traduit par Pierre-Paul Durastanti (Le Bélial' / Quarante-deux).
Côté jeunesse, Steam Sailors, vol. 1 et 2, d'E.S. Green (Gulf Stream) a été distingué par le prix du Roman jeunesse francophone et par le prix Wojtek Siudmak pour le graphisme (pour Vaderetro) ; La Trilogie de la Poussière, tomes 1 et 2, de Philip Pullman, traduit par Jean Esch (Gallimard jeunesse) a été récompensé comme Roman jeunesse étranger.
Le prix de l'essai est décerné à Kaiju, envahisseurs & apocalypse. L’Âge d’or de la science-fiction japonaise de Fabien Mauro (Aardvark), beau-livre encyclopédique publié en octobre 2020.
Enfin, un prix spécial a couronné Le cycle des contrées de Jacques Abeille (Le Tripode), soit une aventure fantasy en cinq volumes, dont les deux plus récents ont été édités en octobre 2020.