Photo OLIVIER DION

La grande messe annuelle de la rentrée littéraire est aussi l'occasion pour l'édition de se pencher sur elle-même, sans perdre pour autant l'équilibre au vu du ton mesuré des analyses annoncées : Christian Robin, spécialiste de l'économie du secteur, fait le point sur Les livres dans l'univers numérique (La Documentation française ; voir aussi Décryptage, p. 22). D'abord publiés sous forme d'ebooks, deux essais reviennent en papier : Alain Pierrot et Jean Sarzana détaillent leurs Impressions numériques (Cerf, voir LH 872) ; François Bon, auteur et fondateur des éditions numériques Publie.net, explique ce que sera l'édition Après le livre (Seuil). S'il donne en plus l'infaillible recette des succès qu'il évoque, Frédéric Rouvillois devrait vendre en masse chez les éditeurs son Histoire des best-sellers (Flammarion). Mais chacun sait que les variations de fortunes sont au coeur de la vie des maisons vouées au livre, comme l'expliquent Matthieu Letourneux et Jean-Yves Mollier dans La librairie Tallandier (1870-2000) : histoire d'un éditeur populaire (Nouveau Monde éditions). Tout ce qui précède ne relève toutefois que de l'aimable propos pour Thierry Discepolo, responsable d'Agone et qui publie chez lui une intransigeante mise en cause : La trahison des éditeurs. Plus léger, Pierre Lepape, brosse Une histoire des romans d'amour (Seuil ; voir aussi Avant-critiques p. 68).

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