Constitué d’internautes, le jury du prix Océans France Ô a couronné le roman d’Hubert Haddad Le peintre d’éventail (Zulma) au deuxième tour de scrutin par cinq voix contre trois à Raphaël Confiant pour Le bataillon créole (Mercure de France)

Parrainé par Alain Mabanckou, le prix Océans France Ô du livre récompense un roman écrit en français mettant en lumière les valeurs d’ouverture sur le monde, d’échanges, de dialogue des cultures et d’humanisme, publiés dans les douze mois précédant la sélection.

Prix Louis Guilloux 2013, Grand prix SGDL de littérature 2013, Le peintre d’éventail est la rencontre de Matabei avec un vieux jardinier, maître Osaki, architecte d’un jardin labyrinthique aux perspectives trompeuses, qui excelle aussi dans la peinture d’éventail et la poésie haïku.
 
Dix autres titres étaient en lice :
Céline Nannini, Jeune fille vue de dos (Mémoire d’Encrier)
Philippe Besson, De là, on voit la mer (Julliard)
Véronique Ovaldé, La grâce des brigands (L'Olivier)
Louis-Philippe Dalembert, Ballade d’un amour inachevé (Mercure de France)
Frédéric Ciriez, Mélo (Verticales)
Kettly Mars, Aux frontières de la soif (Mercure de France)
Marie Darrieussecq, Il faut beaucoup aimer les hommes (P.O.L)
Fatou Diome, Impossible de grandir (Flammarion)
Edith Serotte, Les fourmis rouges (Présence Africaine)
Karine Tuil, L’invention de nos vies (Grasset)