Du bois pour les cercueils, de Claude Ragon, s'est vu remettre le prix du Quai des Orfèvres 2011 mardi 23 novembre au 36, quai des Orfèvres, siège de la police judiciaire parisienne, par le préfet de police de Paris, Michel Gaudin, président d'honneur du jury.

Il sera publié le 24 novembre par Fayard avec un tirage de 90 000 exemplaires, dont 70 000 mis en place.

Le prix récompense chaque année un manuscrit inédit de roman policier présenté par un écrivain de langue française et choisi de manière anonyme par un jury composé d'une vingtaine de policiers, magistrats et journalistes, et présidé par le directeur de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris, Christian Flaesch.

Le jury prend en compte non seulement la qualité littéraire de l'oeuvre, mais aussi l'exactitude des détails matériels et le degré de réalisme avec lequel est décrit le fonctionnement de la police et de la justice.

L'action de Du bois pour les cercueils se déroule dans le Jura en hiver et emmène le lecteur au coeur d'une usine de transformation de bois dont le directeur a été retrouvé écrasé par une presse. Une première enquête des gendarmes ayant conclu à un accident, celle-ci est reprise par le commissaire Gradenne et un jeune lieutenant de police qui, avec des méthodes à l'ancienne, ne vont pas parvenir aux mêmes conclusions. Le commissaire va devoir se fondre dans un rude climat, où le vin jaune soulage une mauvaise grippe, parmi des autochtones pas toujours avenants.

L'édition 2010 du prix avait couronné Gilbert Gallerne pour son roman Au pays des ombres.