Né en 1922 à Brive-la-Gaillarde, le romancier historique lauréat du Grand prix de littérature de la Société des gens de lettres en 1979 Michel Peyramaure s'est éteint samedi 11 mars dans la ville où il a vu le jour.

Fils d'un imprimeur, Michel Peyramaure n'aimait pas particulièrement l'école, mais s'est adonné très jeune aux poèmes. C'est à douze ans à peine qu'il a écrit sa première fiction, placée dans la Grèce antique. Il s'est plus tard lancé dans le journalisme à Centre Presse, au Populaire du Centre et à La Montagne et son premier roman historique, Le Bal des ribauds (Laffont), a été publié en 1955. Depuis, avec plus d'une centaine de livres, Michel Peyramaure été traduit dans une quinzaine de langues.

Écrivain prolifique, il a parfois publié jusqu'à trois ouvrages en une année et était considéré par ses pairs comme un maître du roman historique. Parmi les livres qui ont fait sa réputation, on peut citer La Passion cathare : Les fils de l'orgueil (Laffont, 1977), ou plus récemment Un château rose en Corrèze (Presses de la cité, 2003). Michel Peyramaure a aussi signé de nombreuses biographies comme celle du beau-fils de Napoléon - Le sourire du prince Eugène (Calmann-Lévy, 2017) - , d'Henri IV, de Sarah Bernhardt ou un Jeanne d'Arc en deux volumes (Laffont, 1999), ainsi que des livres pour la jeunesse comme La Vallée des mammouths (Laffont, 1966) et Je suis Napoléon Bonaparte (Belfond, 1989)

Dans les années 1980, Michel Payramaure a par ailleurs fondé l'école de Brive avec Claude Michelet (disparu en mai 2022) et Denis Tillinac (décédé en 2020) et participé à la création de la Foire du livre de Brive. Une ville dont il vantait la région en publiant aussi des guides sur le terroir. Comme le disait Bernard Pivot, Michel Peyramaure était « Corrézien pure châtaigne ».