Le Grand prix de l'imaginaire (GPI), remis de 2010 à 2023 durant le festival Etonnants voyageurs à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), sera décerné dès 2024 au festival de la Comédie du livre - dix jours en mai, à Montpellier (Hérault). Les deux acteurs littéraires promettent de développer en tandem un conséquent volet imaginaire au sein de la grille programmatique de cette manifestation montpelliéraine généraliste.
Pour les 50 ans du GPI, Joëlle Wintrebert, écrivaine et présidente du jury depuis 2014, avait « envie de marquer les choses ». En 1974, l'auteur de science-fiction Jean-Pierre Fontana créait le Grand prix de la science-fiction française. Distinction littéraire honorifique parmi les plus prestigieuses en France, le GPI a pris son nom actuel en 1992. « Quand le Grand prix de l'imaginaire et Joëlle Wintrebert sont venus me voir pour me dire qu'ils souhaitaient intégrer le festival, j'ai été simplement ravi », explique Régis Penalva, directeur littéraire de la Comédie du livre - 10 jours en mai.
Développer l'imaginaire dans un festival généraliste
Changements d'interlocuteurs du côté des Etonnants Voyageurs, enjeux logistiques, « déplacer tout le monde de Saint-Malo n'était pas évident » et plusieurs raisons expliquent ce déménagement. « Nous avons été enchantés de notre partenariat avec Saint-Malo, mais nous n'y avons pas trouvé l'élargissement que nous souhaitions », ajoute Joëlle Wintrebert. Avec ce nouveau partenariat, le GPI espère ouvrir la réputée généraliste Comédie du livre - 10 jours en mai aux littératures de l'imaginaire.
La première réunion entre le festival montpelliérain et le GPI se tiendra lundi 25 septembre. « On va accueillir le prix et des auteurs mais aussi travailler sur une ligne transversale de littératures de l'imaginaire, du roman aux nouvelles, en passant par la littérature jeunesse et la BD », développe Régis Penalva. Même enthousiasme du côté du GPI, que Joëlle Wintrebert « n'a pas eu de mal à convaincre » pour s'installer en région Occitanie. « Nous sommes tous très impatients d'aider à impulser quelque chose de nouveau », conclut la présidente du jury.
