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La romancière P.D James affirme avoir résolu un crime

P.D James - Photo © A. Buckerfield de la Roche

La romancière P.D James affirme avoir résolu un crime

P.D James, auteure britannique de romans policiers, assure avoir identifié le coupable d'un crime non élucidé commis en 1931.

Par Souen Léger,
avec Créé le 30.10.2013 à 11h39

Le meurtre de Julia Wallace à Liverpool, en 1931, n’a jamais été élucidé. Une affaire qui a passionné les spécialistes du crime et dont l’auteure de polars P.D James assure détenir la clé. «La résolution de ce mystère m’est apparue avec la force d’une conviction absolue», a-t-elle déclaré dans le Sunday Times, comme le rapporte le Guardian.
 
La doyenne du roman policier britannique, âgée de 93 ans, s’est inspirée de ce fait divers pour écrire son roman L’Île des morts (Fayard), en 1982. Selon elle, le meurtre de Julia Wallace, battue à mort et retrouvée inerte dans son salon, a été mal interprété depuis le début par la police, le juge et les jurés. Le mari de la victime, William Wallace, avait été reconnu coupable avant d’être innocenté, faute de preuves suffisantes.
 
L’homme avait en effet un alibi solide pour le soir du meurtre: la veille, son club d’échec reçut un appel d’un certain R.M Qualtrough l’invitant à se rendre au 25 Menlove Gardens East. De retour chez lui, sa femme était morte.
 
Pour P.D James, William Wallace était bien le coupable. «Aucune personne rationnelle ne peut croire à la coïncidence selon laquelle Wallace aurait décidé de tuer sa femme le soir même où, comme par hasard, un farceur l’éloigna de la maison et lui fournit un alibi», explique-t-elle. Le meurtre de sa femme aurait été une façon d’effacer «les années d’efforts et de constante déception».
 
La «conviction absolue» de la romancière britannique rappelle la certitude «à 100%» de Patricia Cornwell qui affirmait en 2002 que Walter Sickert, un peintre britannique, était en réalité Jack l’Eventreur.

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