Au Diable Vauvert, qui avait prévu de publier mercredi 28 octobre deux ouvrages sur la politique montpelliéraine et évoquant notamment Georges Frêche, a autorisé l'ouverture à la vente des volumes déjà arrivés en librairie, suite à la mort du président du conseil régional du Languedoc-Roussillon, dimanche 24 octobre.
Le premier document,
Maire courage d'Hélène Mandroux, est un livre d'entretiens avec le journaliste Jean Kouchner traitant de la politique et sur une vingtaine de pages de Georges Frêche, son prédécesseur à la tête de la ville et ancien mentor, devenu son adversaire lorsqu'elle a été investie par le PS pour se présenter contre lui, aux dernières régionales.
L'ouvrage, qui fait déjà beaucoup de bruit, est vu par la presse comme un règlement de comptes avec Georges Frêche, mais l'éditrice du Diable Vauvert, Marion Mazauric, rappelle qu'il s'agit
“d'un livre de fond initié en 2009, un livre très digne sur le parcours d'une femme en politique”.
Pour les petites phrases, il faudra aller chercher dans l'autre document,
Journal d'une curée de campagne, signé Gérard Laudinas.
Le journaliste de
Midi libre décrypte, du bureau de Jacques Molénat à la rédaction de
L'Express aux arcanes du Parti socialiste, les mécanismes souterrains de la tentative d'éviction de Georges Frêche.
Il a interrogé au sein du PS local tous les
“frêchistes” et
“non-frêchistes” et propose à la fin de ce récit de la bataille des régionales dans le Languedoc-Roussillon un florilège des petites phrases dont Georges Frêche était si peu avare.
L'indétrônable baron de la région, fustigé pour ses provocations et dérapages qui lui avaient valu d'être exclu du PS, avait aussi fait l'objet d'un documentaire qui pourrait sortir sur grand écran début janvier :
Le Président d'Yves Jeuland, qui a suivi l'homme politique d'octobre 2009 à la victoire des régionales en mars 2010.
Enfin Georges Frêche était l'auteur de
Trêve de balivernes, un plaidoyer pro domo publié le 25 février 2010 aux éditions Héloïse d'Ormesson.
Dans cet ouvrage sous-titré
Pour en finir avec l'hypocrisie, il revenait sur ses
“dérapages” à propos des “Blacks” dans l'équipe de France de football ou des harkis.