46 écrivains, artistes ou philosophes et 19 modérateurs (universitaires et journalistes) sont conviés, qui au fil du temps, remarque selon Sylvie Gouttebaron, directrice de la Mel, constituent “une communauté festivalière joyeuse et vivante”. Parmi eux, Laura Alcoba, Pierre Bergounioux, Nicole Caligaris, Sylvie Germain, Pierre Michon, Christine Montalbetti, Tanguy Viel… Ils dialogueront avec des commissaires d'exposition, des penseurs de l'image, des cinéastes, des gens de théâtre. Car l'enjeu de ces “Enjeux”, explique encore Sylvie Gouttebaron, est bien de “faire naître le plaisir de réfléchir”, d'éviter “les choses lisses”, et de faire en sorte que la notion d'“événement” en littérature prenne ici tout son sens, et qu'il “arrive quelque chose d'inouï”. En ouverture, jeudi 30 janvier, les organisateurs promettent quelques “pépites” de l'Ina, partenaire depuis 2013 de ces cinq journées de débats.
Dominique Viart, essayiste et critique universitaire, est le conseiller de cette manifestation, née dans le sillage de la parution de son livre, La littérature française au présent (Bordas), en 2005. Il revient d'ailleurs sur le sujet dans Anthologie de la littérature contemporaine française: romans et récits depuis 1980, qui vient de paraître chez Armand Colin.
En 2013, ces “Enjeux” ont réuni près de 700 personnes. Inspirées par ce rendez-vous, et grâce à une équipe internationale et pluridisciplinaire, des manifestations similaires ont vu le jour, à Gand, Bari, Lausanne, Berlin, Oxford...
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