C’est aujourd’hui une véritable bataille financière qui est engagée entre la Fnac et Conforama pour le rachat de Darty. Alors que Conforama relevait son offre, le 20 avril en soirée, la Fnac, qui s’apprête à accueillir Vivendi dans son capital, annonçait le 21 avril, aux aurores, une première surenchère. Non seulement le distributeur de produits culturels et technologiques proposait de racheter les actions Darty en cash plutôt qu’en actions, mais il offrait surtout un prix de 5% supérieur à celui de Conforama, et de 18% supérieur à celui qu’il proposait initialement.
Cette offre a aussitôt suscité une surenchère de la part de son concurrent, et la Fnac a encore revu sa proposition à la hausse de 5% jeudi en début d’après-midi. Proposant désormais 153 pence par action du groupe coté à Londres, le groupe dirigé par Alexandre Bompard valorise Darty à 1,04 milliard d’euros.
27,7% du capital de Darty
Dans un communiqué publié dans la foulée, il annonçait avoir déjà acquis "auprès d’un certain nombre d’actionnaires Darty " 5,59% du capital du groupe convoité. En ajoutant les 22,11% que certains actionnaires de référence se sont engagés de manière irrévocable à lui apporter, la Fnac disposerait de 27,7% du capital de Darty.
Le groupe de distribution de produits culturels et techniques se dit "convaincu que l’acquisition envisagée se traduira par des bénéfices financiers significatifs pour l’entité combinée", notamment par des synergies "d’au moins 130 millions d’euros par an".
Il s'agirait pour moitié des économies liées aux "synergies d’achats" de produits bruns (téléviseur, magnétoscope, hi-fi, radio…), gris (micro-informatique) et petit électroménager, aux "synergies de revenus" issues de la mise en place d’offres croisées (corners Fnac dans les magasins Darty et inversement) et "au développement des ventes online" avec "la mise en commun des capacités omnicanales de Fnac et Darty".
L’autre moitié des économies proviendraient de "l’optimisation de la logistique et du transport" ainsi que de "l’intégration de certaines fonctions informatiques et support".
Cette offre a aussitôt suscité une surenchère de la part de son concurrent, et la Fnac a encore revu sa proposition à la hausse de 5% jeudi en début d’après-midi. Proposant désormais 153 pence par action du groupe coté à Londres, le groupe dirigé par Alexandre Bompard valorise Darty à 1,04 milliard d’euros.
27,7% du capital de Darty
Dans un communiqué publié dans la foulée, il annonçait avoir déjà acquis "auprès d’un certain nombre d’actionnaires Darty " 5,59% du capital du groupe convoité. En ajoutant les 22,11% que certains actionnaires de référence se sont engagés de manière irrévocable à lui apporter, la Fnac disposerait de 27,7% du capital de Darty.
Le groupe de distribution de produits culturels et techniques se dit "convaincu que l’acquisition envisagée se traduira par des bénéfices financiers significatifs pour l’entité combinée", notamment par des synergies "d’au moins 130 millions d’euros par an".
Il s'agirait pour moitié des économies liées aux "synergies d’achats" de produits bruns (téléviseur, magnétoscope, hi-fi, radio…), gris (micro-informatique) et petit électroménager, aux "synergies de revenus" issues de la mise en place d’offres croisées (corners Fnac dans les magasins Darty et inversement) et "au développement des ventes online" avec "la mise en commun des capacités omnicanales de Fnac et Darty".
L’autre moitié des économies proviendraient de "l’optimisation de la logistique et du transport" ainsi que de "l’intégration de certaines fonctions informatiques et support".
