Extrême droite

A trois mois d’une élection présidentielle où l’on pourrait voir le Front national figurer au second tour, les ouvrages sur Marine Le Pen, sa famille et son parti se multiplient. Après Dans la tête de Marine Le Pen de Michel Eltchaninoff (Actes Sud) et A lire avant de voter Marine (Atlande), parus récemment, La Tengo propose, le 1er février, La politique malgré elle, retour en arrière sur la jeunesse "dilettante, hédoniste et festive" de la présidente du FN, qui se "présente comme prédestinée à gouverner la France". Cet essai-biographie est signé par les journalistes David Doucet et Mathieu Dejean dans la collection "Ces jeunes qui nous gouvernent". Chez Plon, Renaud Dély propose un portrait piquant et sans concession de la femme politique dans La vraie Marine Le Pen (23 février). Le directeur de la rédaction de Marianne y décrypte toutes les facettes de la présidente du FN et revient sur son irrépressible ascension au sein du parti. Plon publie aussi Philippot 1er : l’homme qui murmurait à l’oreille de Marine Le Pen (9 mars), une enquête sur le bras droit de la candidate réalisée par les journalistes Astrid de Villaines et Marie Labat. Très attendu, le volume 3 de La présidente, BD de politique-fiction retraçant l’hypothétique présidence de Marine Le Pen, est prévu aux Arènes le 22 mars.

Mais dans la famille Le Pen, il n'y en a pas que pour Marine. Si son père, Jean-Marie, évincé du parti, ne suscite plus de nouveautés, Marion Maréchal-Le Pen, incarnation du renouveau lepéniste, prend à son tour la lumière. Le Seuil vient de publier (26 janvier) La nièce, première biographie, à laquelle elle n’a pas collaboré, de celle qui fut élue à 22 ans plus jeune députée de France. Pour un panorama de la famille Le Pen, on lira Dans l’enfer de Montretout, document du journaliste Olivier Beaumont (Flammarion, 1er février) qui, partant du domaine familial, dresse l’histoire de la famille. Celle-ci est aussi croquée par Fred Coicault dans une BD scénarisée par Renaud Dély, La dynastie Le Pen : son univers impitoyable (Delcourt, 1er mars). Pauline Leduc

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