Parce que “la profession de librairie est menacée dans ses fondamentaux et son existence”, l’association de défense des métiers du livre (ADML) et la Confédération générale du travail (CGT) ont décidé de créer un syndicat CGT des libraires d’Ile-de-France.
“Nous avons décidé de nous organiser en syndicat pour que notre combat gagne en efficacité et que nous puissions imposer, par le rapport de force et nos convictions, une autre politique du livre et de la librairie nécessaire en France et en Europe”, précise un communiqué émanant de l’ADML.
L’autre facteur à l’origine de la création de ce nouvel organisme est l’absence de syndicat représentant les salariés de la branche librairie. Selon Dominique Mazuet, président de l’ADML et propriétaire de la librairie Tropiques à Paris, le SLF est un syndicat “patronal” qui “ne représente pas du tout les intérêts des quelque 10 000 salariés et petits libraires indépendants”.
Les principaux combats : vente en ligne, marchés publics et convention collective
Dès sa création, qui aura lieu officiellement le 3 novembre 2014 lors d’une assemblée générale constituante à la Bourse du travail à Paris, le syndicat entend interpeller les pouvoirs publics sur “la réglementation inefficiente de la vente du livre en ligne”.
Au menu également la renégociation de la convention collective de la librairie, que Dominique Mazuet juge “inapplicable” pour tous les libraires de sa taille et “sans intérêt” et “la gestion des appels d’offres par les collectivités territoriales”, thématique récurrente de l’ADML qui prône notamment l’introduction de la proximité dans les marchés publics.
Contraint de créer un syndicat régional, la CGT interdisant dans ses statuts tout groupement national, Dominique Mazuet espère voir fleurir rapidement plusieurs autres syndicats en région. Dans la foulée, le président de l’ADML annonce à nouveau la présentation courant 2015 à l’Assemblée nationale d’une “loi d’orientation du livre et de la lecture” portée cette foit ci par les élus communistes et directement inspirée du “Plan livre” imaginé par l’association.
“Nous avons décidé de nous organiser en syndicat pour que notre combat gagne en efficacité et que nous puissions imposer, par le rapport de force et nos convictions, une autre politique du livre et de la librairie nécessaire en France et en Europe”, précise un communiqué émanant de l’ADML.
L’autre facteur à l’origine de la création de ce nouvel organisme est l’absence de syndicat représentant les salariés de la branche librairie. Selon Dominique Mazuet, président de l’ADML et propriétaire de la librairie Tropiques à Paris, le SLF est un syndicat “patronal” qui “ne représente pas du tout les intérêts des quelque 10 000 salariés et petits libraires indépendants”.
Les principaux combats : vente en ligne, marchés publics et convention collective
Dès sa création, qui aura lieu officiellement le 3 novembre 2014 lors d’une assemblée générale constituante à la Bourse du travail à Paris, le syndicat entend interpeller les pouvoirs publics sur “la réglementation inefficiente de la vente du livre en ligne”.
Au menu également la renégociation de la convention collective de la librairie, que Dominique Mazuet juge “inapplicable” pour tous les libraires de sa taille et “sans intérêt” et “la gestion des appels d’offres par les collectivités territoriales”, thématique récurrente de l’ADML qui prône notamment l’introduction de la proximité dans les marchés publics.
Contraint de créer un syndicat régional, la CGT interdisant dans ses statuts tout groupement national, Dominique Mazuet espère voir fleurir rapidement plusieurs autres syndicats en région. Dans la foulée, le président de l’ADML annonce à nouveau la présentation courant 2015 à l’Assemblée nationale d’une “loi d’orientation du livre et de la lecture” portée cette foit ci par les élus communistes et directement inspirée du “Plan livre” imaginé par l’association.
