Se disant “profondément francophile”, José Manuel Lara, président du groupe espagnol Planeta qui vient d’entrer en négociation exclusive avec Wendel pour le rachat d’Editis, explique que son intérêt pour le groupe français est lié à son désir d’investir plus fortement dans le métier d’origine de Planeta, à savoir l’édition.

C’est en effet un secteur qui lui paraît toujours porteur d’avenir, “quel que soit le support de diffusion”.

“La force des marques d’Editis, la compétence de ses éditeurs, la grande qualité et la notoriété de ses auteurs, le savoir-faire d’Interforum, l’expérience de son management” sont autant d’atouts qu’il souhaite préserver en laissant à Editis son autonomie.

“Dans notre projet, précise-t-il, le directoire, présidé par Alain Kouck, resterait aux commandes. Nous comptons aussi beaucoup sur les éditeurs du groupe”.