Jeudi 19 novembre, le neuvième Prix Jules Rimet a été décerné à
Jérôme Hallier pour son ouvrage
Briller pour les vivants paru en mars dernier aux éditions Flammarion. L’auteur succède à Fanny Wallendorf, lauréate pour
L’appel (Finitude), et a reçu un chèque de 5000€, dotation de la Fondation Jean-Luc Lagardère, ainsi qu’un maillot du Red Star portant le n°9, en écho à cette 9e édition.
Le roman relate l’histoire du jeune cavalier Baron Nishi qui, en 1932, aux Jeux Olympiques de Los Angeles, décroche, à la surprise générale, la médaille d’or en saut d’obstacles. Il finit par mourir en 1945, sous le feu américain, lors de la bataille du Pacifique à Iwo Jima. Le livre parcourt la vie de cet homme, de son enfance solitaire à son amitié avec son cheval Uranus en passant ses aventures à Hollywood.
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C’est un destin fascinant que nous raconte Jérôme Hallier dans son roman Briller pour les vivants. (...) Une incroyable épopée sportive et historique écrite avec sobriété et poésie" explique
Renaud Leblond, président de l’Association Jules Rimet Sport et Culture.
Le jury était présidé par Denis Jeambar et composé de Hafid Aggoune, Nicolas Baverez, Abdel Belmokadem, Raymond Domenech, Laurence Fischer, Paul Fournel, Patrice Haddad, Julia Kerninon, François-Guillaume Lorrain, Eric Naulleau, Léonore Perrus, Yves Rimet et Fanny Wallendorf. Pour cette neuvième édition, les jurés ont choisi l’auteur français plutôt que le suisse Alain Freudiger, l’italien Dario Levantino, le colombien Gabriel Garcia Marquez et les français Marc Nexon et Judith Perrignon.
Jérôme Hallier a écrit deux romans :
Les portraits sonores du docteur Léon Azoulay (Flammarion, 2018) et L
a geisha et le joueur de Banjo (J'ai lu, 2019).