Du 15 au 30 novembre. Caen et sa région vont accueillir la 22e édition du festival Les Boréales, une quinzaine pluridisciplinaire qui mettra notamment en valeur l’Islande et la Lituanie. Organisée par le CRL de Basse-Normandie, la manifestation propose du théâtre, des concerts et cherche « à inventer de nouveaux dispositifs » - il y aura notamment du cirque en appartement et des cours de tricot islandais… Elle garde bien sûr un axe littéraire très prononcé. De grands noms de la littérature nordique seront réunis pour un week-end littéraire (23 et 24 novembre) : Bergsveinn Birgisson, Hallgrímur Helgason, Steinunn Sigurdardóttir, Jón Kalman Stefánsson… Gudbergur Bergsson, publié chez Métailié, expliquera son travail (près de vingt romans) qui se présente comme un témoin de sa quête existentielle. Née à Reykjavík en 1950, Steinunn Sigurdardóttir, l’un des écrivains islandais les plus fréquemment traduits, parlera de son dernier roman Yo-yo (éd. Héloïse d’Ormesson). Sara Lövestam et Steinunn Sigurdardóttir donneront à entendre leurs derniers ouvrages respectifs, via quelques extraits lus dans leur langue maternelle. Une carte blanche à Eric Boury, traducteur expérimenté, réunira celui-ci et six de ses confrères à une soirée proposée à l’Imec/Abbaye-d’Ardenne, le 23 novembre. Les 24 H chrono spécial polar nordique sont programmées pour la troisième fois, du 29 au 30 novembre.
Après avoir consacré Arnaldur Indridason en 2011 et Maj Sjöwall en 2012, le troisième prix d’honneur Boréales/Région Basse-Normandie du polar nordique récompense le père du commissaire Kurt Wallander, Henning Mankell. Michel Puche
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