Les salariés des éditions Hatier prévoient une grève mardi 21 janvier pour protester contre le projet de déménagement de leurs locaux de la rue d'Assas à Paris vers le siège du groupe Hachette, situé à Vanves, dans les Hauts-de-Seine, selon un représentant du personnel.
Cette mobilisation, qui prend la forme d'ateliers participatifs et d'une assemblée générale en matinée, vise à formuler des revendications dans le cadre de ce projet présenté par la direction du groupe Hachette en novembre dernier.
Le projet prévoit la vente des locaux historiques de la rue d'Assas, où Hatier a son siège depuis 1910 et où travaillent environ 200 collaborateurs, ainsi que le regroupement d’une vingtaine de salariés d’Hatier travaillant rue de l’Odéon, avec les autres entités du groupe Hachette au sein du siège de Vanves.
Espaces de travail uniformes et exigus
Ce dernier devrait être réaménagé pour accueillir de nouveaux salariés, impliquant une densification importante des espaces de travail et la mise en place d'open-spaces.
Selon les représentants du personnel, les plans des futurs bureaux ne prennent pas en compte les spécificités des métiers, comme ceux des éditeurs ou des chefs de fabrication, et prévoient des espaces de travail uniformes et exigus.
Les salariés d’Hatier ont organisé une première assemblée générale le 10 janvier, aboutissant à la décision de tenir une grève sous forme d’ateliers participatifs le 21 janvier. Ces ateliers auront pour objectif de réfléchir collectivement aux meilleures solutions pour accompagner le projet et formuler un cahier de revendications.
Projet de Campus Hachette abandonné
Une assemblée générale se tiendra à midi, en présence de représentants des salariés du groupe Hachette, qui sont également concernés par ce projet.
Les représentants des personnels des éditions Hatier d’une part, et Hachette d’autre part, doivent rendre leur avis début février sur la question.
Avant la prise de contrôle du groupe Hachette par Vivendi en novembre 2023, un projet finalement abandonné de Campus Hachette entre Vanves et Malakoff avait été présenté par la direction du groupe, incluant le rassemblement d’autres entités comme Larousse, qui ne sont pas concernés par ce projet.