Société

Moins d'un an après la mort de Vincent Lambert, son neveu François Lambert signe Pour qu'il soit le dernier (Robert Laffont, 12 mars) où il raconte les coulisses de ce fait divers devenu une affaire emblématique des débats sur l'acharnement thérapeutique. Le jeune homme, qui a décidé de quitter son travail dans le cinéma pour devenir avocat à l'occasion de la bataille qui a déchiré sa famille, invite les lecteurs à « s'emparer du débat sur la fin de vie pour s'assurer que Vincent soit le dernier ». La journaliste Ixchel Delaporte se penche aussi sur L'affaire Vincent Lambert (Rouergue, 4 mars) dans une enquête où elle examine les dimensions politiques de ce drame familial et les questions éthiques liées à la fin de vie. Ces dernières sont au cœur de Vincent Lambert. Une mort exemplaire (7 mai), en préparation au Cerf. Signé par Emmanuel Hirsch, le président du Conseil pour l'éthique de la recherche et l'intégrité scientifique de l'Université Paris-Saclay, ce titre est préfacé par Michel Houellebecq. Dans une tribune publiée par Le Monde, intitulée « Vincent Lambert, mort pour l'exemple », le romancier estimait que rien ne justifiait l'arrêt des soins prodigués à l'ex-infirmier mort après onze ans d'état végétatif. Au-delà du cas Vincent Lambert, François Damas, chef de service de soins intensifs en Belgique, signe La mort choisie : comprendre l'euthanasie et ses enjeux (Mardaga, 5 mars), préfacé par Martin Winckler. Chez Eyrolles, la psychologue hospitalière Annick Danielle Bruyneel raconte comment Accompagner une personne en fin de vie (27 mars) dans un petit guide pratique. A noter aussi, la parution chez Loco du Grand jour (15 mai), un texte de l'historienne Sophie Richelle accompagné des photographies de Catherine Rombouts, qui a suivi et photographié sa mère jusqu'à son euthanasie. Pauline Leduc

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