Du 18 novembre au 1er décembre. Dans l’avalanche d’hommages liés au centenaire d’Albert Camus, celui qui se profile lors de la 23e édition des Lettres d’automne, à Montauban, devrait faire date. Maurice Petit, qui a commencé ici en 1991 avec l’auteur de Noces, revient à une œuvre qu’il connaît bien, à sa manière, c’est-à-dire en profondeur, loin de toute hagiographie, en se gardant bien de faire dans « l’événementiel »…

Après un premier acte, donné du 2 au 18 avril, voilà le second, durant deux semaines lors desquelles on pourra entendre Agnès Spiquel, Jeanyves Guérin, Franck Planeille, Pierre-Louis Rey, Guy Basset… A ces spécialistes de Camus se joindront des écrivains : Abdelkader Djemaï, Maïssa Bey, Alexis Jenni, Alberto Ruy Sánchez, Charles Juliet… Le journalisme, l’Europe, l’Algérie, la révolte, les sources fondatrices, autant de thèmes qui seront abordés lors des rencontres. Sur scène, où Camus se disait si heureux, le public entendra notamment Les justes, La peste, La chute, L’étranger, et une création, Un été invincible, avec Didier Bezace, Maurice Petit et François-Henri Soulié.

Pour préparer cette édition, Maurice Petit et Agnès Gros sont allés à Lourmarin, chez Catherine Camus, «qui a accompagné de son amical regard l’élaboration de ce programme». Michel Puche

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