Le marché du livre est resté handicapé par les difficultés des hypermarchés qui ont terminé l'année sur une baisse de - 4,3%. En revanche, la librairie relève la tête. Les librairies voient leurs ventes légèrement progresser, tout comme les grandes surfaces culturelles (+0,3%). Parmi les points positifs, notons la hausse de la fréquentation des points de vente et une trésorerie améliorée au second semestre. Cependant, le panier moyen des acheteurs reste stable (en dessous de 18€), et les stocks comme les retours continuent de progresser.
Le livre pour la jeunesse, comme dans les pays anglo-saxons, confirme son rôle de locomotive des ventes, avec une hausse de 3,5%. Seuls le Poche et les Essais et documents sont orientés positivement. Les romans voient leurs ventes fléchir de 0,5%. Les beaux livres, les sciences humaines et sociale, l'édition scientifique et technique et les dictionnaires enregistrent une contraction supérieure à 2,5%. Le divertissement l'emporte désormais sur les secteurs "lourds" qui structuraient auparavant le monde du livre.