Pour la rentrée littéraire, Emmanuelle Favier signe
Le courage qu’il faut aux rivières chez Albin Michel, à paraître le 23 août. Un premier roman dont l’intrigue et les personnages s’inspirent librement de la tradition des vierges jurées, encore présente dans le nord de l’Albanie.
Selon cette coutume, une femme peut acquérir les mêmes droits et devoirs qu’un homme dans sa communauté dès lors qu’elle fait vœu de virginité. Ainsi, pour échapper à un mariage forcé et prétendre à davantage de liberté, l’héroïne encore adolescente prête serment. Adulte, elle s’habille et vit comme un homme –cheveux courts et seins bandés– dans son village des Balkans. L’arrivée d’un étranger séduisant lui rappelle brusquement sa féminité.
Un premier roman
"ardent", qui porte
"le réveil d’une sensualité contrainte depuis toujours, d’une volupté qui brouille les genres, d’instincts, dont celui de survie n’est pas le moins puissant", comme l’écrit
Véronique Rossignol dans son avant-critique pour Livres Hebdo.
Née en 1980, Emmanuelle Favier, correctrice chez
Mediapart, est l’auteure d’un recueil de nouvelles,
Confessions des genres (Luce Wilquin, 2012), de plusieurs recueils de poèmes et de trois pièces de théâtre, dont l'une,
Laissons les cicatrices, a reçu le prix de la Manufacture des Abbesses. Entre 2011 et 2016, elle a animé des ateliers d’écriture et des rencontres littéraires, notamment à la Maison de la poésie.