Emmanuel Carrère reçoit le prix de la Langue française

Emmanuel Carrère © Olivier Dion

Emmanuel Carrère reçoit le prix de la Langue française

Premier grand prix de la rentrée littéraire, cette récompense couronne l'auteur de Limonov (P.O.L), par ailleurs toujours en lice pour le Renaudot et le Décembre.

Par Marie-Christine Imbault
avec mci Créé le 15.04.2015 à 21h52

Créé en 1986 par la Ville de Brive, le prix de la Langue française récompense l'oeuvre d'une personnalité du monde littéraire, artistique ou scientifique, qui a contribué de façon importante, par le style de ses ouvrages ou son action, à illustrer la qualité et la beauté de la langue française.

Emmanuel Carrère a été désigné au premier tour de scrutin par le jury présidé par Paule Constant et composé de Laure Adler, d'Hélène Carrère d'Encausse et Jean-Christophe Rufin de l'Académie française, de Tahar Ben Jelloun, Bernard Pivot, Patrick Rambaud et Robert Sabatier de l'académie Goncourt, et de Dominique Bona, Franz-Olivier Giesbert et Jean-Noël Pancrazi, membres du jury Renaudot.

Le prix de la Langue française, doté de 10 000 euros, sera remis au lauréat par Laure Adler, le vendredi 4 novembre, lors de l'inauguration de la Foire du livre de Brive.

Emmanuel Carrère est l'auteur de nombreux ouvrages traduits dans une vingtaine de langues. Son premier roman, L'amie du jaguar, est publié par Flammarion en 1983. Les suivants paraissent chez P.O.L, notamment La moustache (1986), qu'il a lui même adapté au cinéma en 2005, La classe de neige (prix Femina 1995), porté à l'écran par Claude Miller dans un film couronné par le prix du Jury au Festival de Cannes en 1997, et L'adversaire (2000), adapté au cinéma par Nicole Garcia. Ont suivi Un roman russe (2007), D'autres vies que la mienne (2009) et son tout dernier ouvrage consacé à l'écrivain et homme politique dissident franco-russe Limonov, en septembre dernier.

Dans le cadre de la Foire du livre de Brive, l'écrivain participera à une rencontre “Une heure avec...”, le samedi 5 novembre, sous la halle Georges-Brassens.

En 2010, le prix de la Langue française avait été attribué à Alain Veinstein.

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