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Editis suspend le prochain livre de Guillaume Meurice

Guillaume Meurice est chroniqueur sur France Inter - Photo AFP

Editis suspend le prochain livre de Guillaume Meurice

Le Fin mot de l’histoire de France en 200 expressions devait sortir le 29 septembre mais l’éditeur Le Robert a stoppé l’impression la semaine dernière, selon le journal Le Monde.

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Par Éric Dupuy,
Créé le 14.09.2022 à 11h14

Les éditions Le Robert ont stoppé l’impression du livre Le Fin mot de l’histoire de France en 200 expressions signé par Guillaume Meurice et Nathalie Gendrot qui devait paraitre le 29 septembre, révèle Le Monde dans son édition datée du 15 septembre. En cause ? « Sept passages » du livre seraient « susceptibles de donner lieu à contentieux » selon Charles Bimbenet, le directeur des éditions Le Robert, cité par le journal du soir.

Cet ouvrage appartient à la collection « 200 drôles de mots et d’expressions » lancée par la maison d’édition en 2015 dans divers thèmes avec de grandes signatures, comme le linguiste Alain Rey et ses 200 drôles d’expressions que l’on utilise depuis 50 ans en 2017 ou encore Michel Denisot et son En plein dans la lucarne ! : 200 expressions et anecdotes de légende sur le foot qui doit sortir le 13 octobre.

« Les malversations de Vincent Bolloré »

Pour le dictionnaire historique et satirique de Guillaume Meurice, chroniqueur de l’émission « C’est encore nous ! » sur France Inter, le premier passage litigieux concernait Vincent Bolloré, cité dans la définition « Faire long feu : Expression remplacée aujourd’hui par : révéler sur Canal+ les malversations de Vincent Bolloré ». L’autre entrée du dictionnaire posant problème concernait l’expression « Etre talon rouge : Aujourd’hui, les Louboutin jouent le même rôle : bien montrer aux autres qu’on est capable de porter un smic à chaque pied ». Selon Le Monde, le service juridique d’Editis a mandaté le mois dernier un avocat extérieur pour analyser l’ouvrage, commandé aux auteurs il y a un an et relu plusieurs fois depuis.

La suspension de l’impression a été demandée par la direction du groupe Editis, maison mère des éditions Le Robert, appartenant lui-même encore à Vivendi, la filiale du groupe Bolloré.

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