Comme la plupart des artistes et même des Japonais en général, les écrivains de l'archipel s'interrogent sur leur rôle face aux catastrophes successives récemment subies par leur pays. Des textes commencent à paraître dans diverses revues, parfois aussi sous forme de livres mais, comme le souligne le critique Toshifumi Jinno dans un article traduit en français par Cécile Sakai (1), si un cataclysme naturel peut laisser la possibilité de se référer au riche fonds ethnolittéraire, le problème nucléaire, lui, avec son lourd fardeau politique, rend, dans l'immédiat, la fictionnalisation plus ardue.
Une des questions est, sans doute, celle de la participation des écrivains au débat d'opinion. Certains ne l'avaient jamais abandonné, tels Kenzaburô Oé ou Natsuki Ikezawa, mais, selon ce dernier, sans avoir suffisamment su se faire entendre. "Il y a plus de vingt ans, observe-t-il, j'ai écrit : "Si un accident entraînant la fonte du coeur nucléaire se produisait à Tokai-mura ou à Fukushima, les dommages que devrait supporter la société japonaise seraient trop lourds pour elle." [Tanoshii shûmatsu/Une fin joyeuse, 1990-1993]. Que ce que j'ai écrit alors se vérifie à présent me stupéfie, mais il n'est sans doute plus temps d'argumenter sur ces textes. Je ne me suis pas exprimé par un biais pouvant atteindre les personnes intervenant dans la politique nationale."
L'enjeu semble à présent de trouver comment faire "porter sa voix", et pas seulement auprès des dirigeants mais aussi auprès de la population. Dans son fameux discours en Espagne, Haruki Murakami souligne : "Les spécialistes des mots, c'est-à-dire nous, écrivains professionnels, doivent proposer de participer à certains travaux. Nous devons relier nouvelle éthique et nouveaux modèles à de nouveaux mots." Certains lui reprochent toutefois de ne pas avoir parlé ainsi du nucléaire "avant"... Jinno montre qu'un certain nombre l'ont fait et que "des romans qui s'opposent clairement au nucléaire ont bien été publiés [mais] c'est nous, qui ne les avons pas lus, qui sommes fautifs". De nombreux auteurs, et pas seulement des romanciers, ont aussi noté combien la situation actuelle, dans la région du Tôhoku, peut rappeler un nouvel "après-guerre", soulignant aussi que ce demi-siècle, avec ses relations avec l'Amérique, entre autres, est à présent terminé et que l'émergence d'un "nouveau Japon" est peut-être possible.
LA QUESTION DE L'ÉCRITURE
Difficile bien sûr de résumer la longue histoire de la littérature japonaise. Si on la considère depuis le VIIIe siècle, le plus souvent reconnu comme le siècle de sa réelle naissance, on peut cependant remarquer qu'au cours du temps certains débats l'ont animée avec constance. Et c'est en suivant ces lignes de force qui se sont maintenues ou développées au cours des siècles que l'on peut essayer de lire la littérature d'aujourd'hui. Question de l'écriture d'abord : option pour une priorité aux idéogrammes ou plutôt pour la légèreté du syllabaire, manuscrite sur papier ou usant de moyens offerts par la technologie ? Question du registre ensuite : littérature "pure" ou "littérature populaire" et de genre, dans une langue propre à l'écrit ou transcrivant plutôt le langage parlé ? Tels sont des axes à partir desquels se sont régulièrement orientés les romans se confrontant aux questions pourtant propres à chaque époque vécue par leurs auteurs.
La littérature japonaise reste liée à l'histoire de son écriture à un point sans doute difficilement imaginable dans les cultures qui, comme en France, utilisent un alphabet unique. Le japonais, lui, utilise plusieurs systèmes d'écriture, idéogrammes, hiragana, katakana, alphabet, qui coexistent chacun avec leurs particularités et constituent une richesse remarquable.
Tout commence avec l'écriture chinoise "empruntée" pour noter la "littérature orale" : il s'agit d'une expression écrite dans un système conçu pour une langue différente, et d'autant moins "adaptable" qu'une valeur sémantique est "attachée" aux idéogrammes chinois. Imbroglio d'origine, les Japonais devront adapter, avec une bonne dose de difficultés, cette écriture étrangère à leur propre langue. Mais c'est cette distorsion qui laissera des interstices ouverts au jeu, comme on parle de mouvement en mécanique, dans lesquels se glissera la créativité des écrivains tout au long des siècles.
Comme le fait remarquer Cécile Sakai, c'est aussi sans doute à cause de "l'introduction relativement récente de l'impression mécanique à la fin du XIXe siècle, relayant plusieurs siècles de xylographie, [que peut s'expliquer] la fascination que continue d'exercer l'écriture en soi. [...] On constate en tout cas, chez bien des auteurs contemporains, un travail remarquable sur l'expression graphique et typographique" (2). Pour donner un exemple qui ne nécessite pas un cours de japonais n'ayant pas place ici, on peut citer le roman de Minae Mizumura, Shishôetsu from left to right (Autofiction de gauche à droite, 1995), couronné par le prix jeune talent Noma, qui joue sur le passage de l'écriture japonaise traditionnelle de droite à gauche et de bas en haut vers une écriture "comme en anglais" horizontale et de gauche à droite, son aspect graphique participant ainsi à une impression d'étrangeté, de décalage, sujets du roman.
Tout près de nous, dans les années 1980, l'arrivée du traitement de texte et de l'ordinateur personnel bouleverse sans doute à un degré encore plus fort au Japon qu'en Europe ce passage de la pensée à l'expression écrite. C'est pourquoi certains voient dans le succès d'auteurs, comme Toshiyuki Horie, la recherche d'un univers calme et nostalgique, avec, en toile de fond, des vestiges de l'ère Shôwa : si l'atmosphère empreinte de sérénité de ces romans touche, c'est sans aucun doute par un effet de réaction .
LITTÉRATURE "PURE" OU POPULAIRE ?
Le critique >littéraire Takeo Kuwabara, dans les années 1950, avait défini comme "littérature pure" les romans qui contribuent à la création de nouvelles valeurs et "littérature populaire" ceux qui reproduisent les valeurs. Cette division qu'écrivains et critiques tendent à vouloir obsolète continue cependant à sous-tendre les représentations, qu'on s'en recommande ou qu'on s'en défende.
A l'époque de Heian (entre le VIIIe et le XIIe siècle), la littérature des lettrés et des moines, écrivant en chinois prose, poésie, mémoires pour les premiers, textes sacrés et fondamentaux de la "pensée japonaise" pour les seconds, était séparée de la littérature des femmes de petite et de moyenne noblesse, "s'amusant" avec une écriture simplifiée, qui sera pourtant reconnue comme "LA" littérature féminine d'Heian avec des personnalités connues en France comme ShikibuMurasaki et Shônagon Sei, et qui permettra de mettre au point le syllabaire adaptant mieux le "chinois" aux caractéristiques de la langue japonaise. Or cette division restera étonnamment une référence dans la littérature jusqu'au XXe voire au XXIe siècle : ce qui, à l'époque de Heian, n'est pas reconnu comme "littérature" parce que "dans un style sans apprêt, naturel au point de ne pas craindre les brisures ni les ellipses, proche de la langue parlée" (3) demeurera comme un point de repère des romans écrits par des femmes. La littérature féminine, avec par exemple Yôko Ogawa, HiromiKawakami ou Banana Yoshimoto, connues en France, et bien d'autres encore, continuera donc souvent à se tenir au centre de cette division, éloignée des combats sociaux, traitant du quotidien, ouverte sur le fantasmatique. Plusieurs auteures, telles Eimi Yamada, Mitsuyo Kakuta ou Kaori Ekuni, obtiendront à leurs débuts des prix littéraires puis poursuivront leur carrière avec des succès dans des genres et avec des prix plus "populaires", même si prestigieux, tel le prix Naoki.
On parle parfois des "romans de l'ère Heisei" (débutée en 1988 avec l'avènement de l'actuel empereur) comme s'ils comportaient un point commun et, au fond, ce point commun est sans doute une écriture par ordinateur et une utilisation du "langage parlé" propre aux années 1990 jusqu'à aujourd'hui. A propos de ses Lettres aux années de nostalgie (1987), Kenzaburô Oé, avec sa constante grande qualité d'autodérision, fit le commentaire suivant : "Mon style, qu'on peut qualifier de langage de l'écrit, est entré dans le passé, ce qui se trouve au-delà, dans le futur, c'est ce style parlé que Banana [Yoshimoto] et Haruki [Murakami] ont commencé à créer."
VERS LA "POSTMODERNITÉ"
C'est sans doute à ce tournant que l'on se trouve et que n'ont cessé de décrire les critiques de la seconde moitié du XXe siècle, pour le déplorer ou s'en réjouir. Pour Mariko Ozaki, journaliste littéraire du quotidien Yomiuri, la disparition des écrivains qui ont écrit sans jamais se séparer du souvenir de la guerre, chez qui coexistaient passionnément politique et littérature, signera, si ce n'est la fin, du moins un remaniement complet de ce qu'on appelle la "littérature pure" avec tout le système qui l'accompagne (4). Ces transformations en cours vers ce qui serait une "littérature postmoderne" font l'objet de nombreuses réflexions, par exemple le travail critique d'Hiroki Azuma dont on peut lire en français Génération otaku : les enfants de la postmodernité (2001) (Hachette Littératures, 2008).
Elles interviennent alors que 8 à 10 % de l'édition japonaise est aujourd'hui issue de traductions (le français se situant loin derrière la langue anglaise avec environ 0,4 %). Car une autre constante dans la littérature japonaise est l'ouverture aux littératures étrangères par le biais de la traduction et la prégnance des écrits étrangers sur les romans des écrivains japonais tant dans leur style que dans leur mode d'appréhension des thèmes qu'ils abordent. Vers la fin de l'époque Meiji (1868-1912), un projet qu'on pourrait qualifier de politique culturelle est mené : un style nouveau, genbun-ichi, est recherché pour unifier langue écrite et langue parlée. Des traducteurs de romans étrangers y travaillent ; puis ce style tend à devenir dominant dans des romans que les écrivains japonais veulent en phase avec les courants littéraires occidentaux, notamment le courant naturaliste.
Il faut aussi noter l'existence du pan, encore relativement ignoré hors du Japon, de la littérature japonaise produite par des auteurs d'origine étrangère. Ce sont d'abord des auteurs d'origine coréenne, nés au Japon et de langue "maternelle" japonaise, qui prennent une place particulière. Plus récemment, on a vu apparaître des auteurs étrangers écrivant dans la langue japonaise apprise, essentiellement des Chinoises. L'intérêt qui leur est porté a peut-être parfois un goût de "mode", mais il révèle sans aucun doute un désir de "différence", tant dans les sujets que dans l'écriture. De nombreux prix littéraires importants leur ont été décernés ces dernières années : le prestigieux prix Akutagawa à la Chinoise Yan I en 2008 ; le prix Jeune talent à la Taïwanaise On Yûjû en 2009.
NOUVEAUX TERRITOIRES
Il est intéressant en tout cas de constater que la poussée du roman japonais en France se situe à peu près au moment où justement, au Japon, on parle de "crise du roman". En 1989, par exemple, le critique Shigehiko Hasumi souligne dans les nouveaux romans japonais un manque de puissance créatrice pour proposer de nouvelles histoires ou de nouveaux matériaux sur lesquels faire "travailler" le roman. Pour certains intellectuels japonais, comme l'indiquait Philippe Forest dans un article d'Art Press en 2000, "la littérature serait condamnée à plus ou moins brève échéance, par le développement culturel d'une société pressée de congédier toute pensée et de promouvoir les valeurs creuses du divertissement". Mais pour d'autres, moins pessimistes, on assisterait plutôt au passage de la littérature "moderne" à la littérature "postmoderne" qui, au contraire, passionne les lecteurs japonais.
Dans les mêmes années 1980-1990, le nombre d'étudiants en littérature augmente, de même que celui des concurrents aux prix des jeunes auteurs, organisés par les revues que possèdent toutes les grandes maisons d'édition de littérature générale. La littérature est "à la mode", elle se popularise. Par les traductions qui deviennent plus nombreuses et régulières, le lectorat français peut apprécier ce mouvement, sans peut-être en saisir parfaitement le fil ou les fondements, mais au moins dans ses résultats, avec pour commencer par exemple Kitchen de Banana Yoshimoto, La ballade de l'impossible de Haruki Murakami, puis, un peu plus tard, le recueil de poésie L'anniversaire de la salade de Machi Tawara.
Le roman de Genichiro Takahashi, Yûgade kanshôtekina nihon yakyû (Un base-ball japonais élégant et sentimental), couronné par le premier prix Mishima, est considéré comme le "premier roman postmoderne" japonais. Cet auteur poursuivra son travail sur un mode parodique avec Vie et mort de la littérature japonaise (2001), puis Splendeur et misère de la littérature japonaise (voir un épisode en français dans le recueil L'archipel des séismes (Picquier, 2012)).
C'est aussi durant cette période, lorsque apparaît Haruki Murakami, entre la fin des années 1980 et le début des années 1990, que les écrivains japonais commencent à expérimenter de nouveaux territoires, vers l'Europe, les Etats-Unis et l'Asie, si bien que le sens de la vie qui transparaît dans leurs romans devient en quelque sorte plus international, lisible sans impression de discordance, quel que soit le pays.
Certaines figures particulières apparaissent. On peut ainsi citer Yôko Tawada, qui écrit parallèlement en allemand et en japonais, et qui est saluée par la critique en Allemagne comme au Japon. Elle est maintenant publiée en France chez Verdier. Natsuki Ikezawa se déplace de la Grèce à Okinawa, en France - mais Fontainebleau plutôt que Paris - puis à Hokkaidô, et écrit des romans dont l'action se situe souvent hors du Japon.
L'IMPACT DU MANGA
Dans l'introduction des romans japonais en France, on peut repérer un premier courant, au tout début du XXe siècle, où les traductions se multiplient dans la continuité de mouvements tels que l'orientalisme et le japonisme, et de l'influence de personnalités telles que les frères Goncourt, Pierre Loti ou Paul Claudel. Il a été suivi par un deuxième courant, d'origine américaine, qui a pour principe directeur la mise en avant systématique des auteurs : Kawabata chez Albin Michel, Tanizaki et Mishima chez Gallimard. L'impact de ces écrivains est si fort qu'il crée en France l'image durable d'une littérature japonaise violente, perverse, sophistiquée.
Vers le milieu des années 1980, un troisième courant fait apparaître une diversification des genres. Les éditions Philippe Picquier, créées en 1986, multiplient le nombre d'auteurs et de textes traduits, aussi bien littéraires que populaires, stimulant l'intérêt des lecteurs mais aussi la curiosité d'autres éditeurs. On voit Payot-Rivages se lancer dans la redécouverte de Sôseki Natsume ; Le Serpent à plumes introduire Kenji Miyazawa ou, un peu plus tard, Actes Sud Yôko Ogawa, avec un succès tout particulier. La forte poussée du manga vient ensuite créer, chez les jeunes particulièrement, une sorte de quatrième vague actuelle, même si elle semble aujourd'hui perdre un peu de sa force. Celle-ci a un effet certain sur la représentation générale de la culture et de la littérature japonaises en France. Dessins animés et mangas, que s'arrache le monde entier, forment le nouveau grand vecteur de la culture japonaise vers l'étranger, et c'est sans doute la première fois que le Japon, sous cette poussée qui semble encore parfois l'étonner lui-même, commence à considérer plus volontairement la possibilité d'exporter sa culture et de prendre des initiatives qu'il avait laissées jusque-là à ses admirateurs.
(1) L'archipel des séismes, écrits du Japon après le 11 mars 2011, sous la direction de Corinne Quentin et Cécile Sakai, Philippe Picquier, 2012.
(2) Voir "Du Japon", La NRF, Gallimard, mars 2012 ("Avant-propos" de Philippe Forest, "Une page se tourne : la littérature japonaise aujourd'hui" de Cécile Sakai, "De l'idolâtrie au dialogue : les écrivains japonais et la littérature française" de Nozaki Kan.)
(3) Voir La littérature japonaise de Jacqueline Pigeot et Jean-Jacques Tschudin, Puf, "Que sais-je ?", 1983, et La littérature japonaise de Jean-Jacques Tschudin et Daniel Struve, Puf, "Que sais-je ?", 2007.
(4) Ecrire au Japon : le roman japonais depuis les années 1980 d'Ozaki Mariko, traduction Corinne Quentin, Philippe Picquier, 2012.
Corinne Quentin
20 auteurs made in Japan
Huit femmes et douze hommes, dont le prix Nobel de littérature Kenzaburô Oé, composeront la délégation d'auteurs japonais invités au Salon du livre de Paris, quinze ans après une première mise à l'honneur en 1997. La plupart sont édités en France. Plusieurs ont été primés, notamment par le prestigieux prix Akutagawa, l'équivalent de notre Goncourt.
KAORI EKUNI
Née en 1964 d'un père poète et essayiste, Kaori Ekuni est considérée comme le Murakami féminin. Ses romans ont été primés par les prix Murasaki-Shikibu en 1992, Yamamoto-Shuguro en 2001 et Naoki en 2004. Elle vit à Tokyo, écrit aussi des essais et traduit de la littérature pour la jeunesse.
HIDEO FURUKAWA
Né en 1966 à Fukushima, Hideo Furukawa est à la fois éditeur et auteur. Il publie son premier roman, 13, en 1988. En 2002, son quatrième roman, La tribu des mille et une nuits, est doublement couronné, par le prix de la Société japonaise des auteurs de romans policiers et par le grand prix japonais de la Science-fiction. En 2006, il obtient le prix Mishima pour Love. Considéré comme l'un des plus importants écrivains japonais contemporains, il s'attache depuis les années 1990 à la figure d'Haruki Murakami, se considérant comme son plus fervent disciple et héritier, tout en revendiquant les influences de García Márquez et de Borges.
Publication en France
Alors Belka, tu n'aboies plus ?, traduit du japonais par Patrick Honnoré (Philippe Picquier, février 2012).
TARÔ GOMI
Né à Tokyo en 1945 et diplômé de l'école d'art Kuwazawa, Tarô Gomi est un artiste réputé au Japon. Il est l'auteur de plus de 300 livres illustrés, dont un grand nombre de "livres à dessiner", de dessins animés, de vêtements et de jeux pour enfants.
Publications en France
A chacun sa crotte (Télédition, 1989).
Noëls à la volée, traduit du japonais par René Turc (Grandir, 1995).
Touche !, traduit du japonais par René Turc (Grandir, 1996).
Où vas-tu ami ?, traduit du japonais par René Turc (Grandir, 1996).
Perdu !, traduit du japonais par René Turc (Grandir, 1996).
Gribouillages (encore) : un livre à dessiner et à colorier, adaptation d'Yves Henriet (Seuil Jeunesse, 2002).
1, 2, 3 : un livre à dessiner et à colorier (Seuil Jeunesse, 2003).
L'été : un livre à dessiner et à colorier (Seuil Jeunesse, 2003).
L'hiver : un livre à dessiner et à colorier (Seuil Jeunesse, 2003).
L'automne : un livre à dessiner et à colorier (Seuil Jeunesse, 2003).
Le printemps : un livre à dessiner et à colorier (Seuil jeunesse, 2006).
Monsieur Squelette (Gallimard Jeunesse, 2006).
L'encyclopédie des mots, Qu'est-ce que c'est ? Comment c'est ? : noms et adjectifs (Bayard Jeunesse, 2006).
L'encyclopédie des mots, vol. 2, Que fait-on ? Comment dit-on ? : verbes et expressions (Bayard Jeunesse, 2007).
Gribouillages (à volonté) (Seuil Jeunesse, 2007).
365 jours de gribouillages : un livre à dessiner et à colorier (Seuil Jeunesse, 2007).
Cartes postales à gribouiller (Seuil Jeunesse, 2008).
C'est l'heure du bain, petit lion (Autrement Jeunesse, 2009).
Combien y en a-t-il ? : jeux pour les 4-5 ans, traduit du japonais par So Taniuchi (Bayard Jeunesse, 2008).
Où suis-je ? : jeux pour les 6-7 ans, traduit du japonais par So Taniuchi (Bayard Jeunesse, 2009).
Sgribouillages : un livre à dessiner et à colorier (Seuil Jeunesse, 2009).
A bord du merveilleux navire, texte français de Paul Paludis (Autrement Jeunesse, 2009).
C'est le printemps, traduit du japonais par Emilie Nief (Autrement Jeunesse, 2010).
Monsieur Lapin n'y comprend rien (Le Baron perché, 2011).
Pousse-toi !, adaptation française d'Alain Broutin (Mango Jeunesse, 2011).
Y'a quelqu'un ?, adaptation française d'Alain Broutin (Mango Jeunesse, 2011).
Où est passé papa ? (Autrement Jeunesse, 2011).
MOTO HAGIO
Née en 1949, Moto Hagio enseigne à l'université d'art et de design de Joshibi. Grande auteure de shojo manga (pour les jeunes filles) et de josei manga (pour les femmes), elle a modernisé le genre dans les années 1970 au sein du "groupe de l'an 24", lui donnant profondeur et complexité. Ses oeuvres les plus connues au Japon sont 11-nin iru ! et Thomas no shinzô.
KEIICHIRÔ HIRANO
Francophone né en 1975 dans la préfecture d'Aichi, Keiichirô Hirano a passé un an en France, en 2005 en tant qu'ambassadeur culturel. Il est diplômé de droit à l'université de Kyoto où il habite depuis 1994. Etudiant, il envoie le manuscrit de son roman L'éclipse à la revue littéraire Shinchô qui le publie dans ses premières pages, attirant ainsi l'attention du milieu littéraire. En 1999, ce roman lui vaut le prix Akutagawa, dont il devient le plus jeune lauréat. C''est un best-seller, avec 400 000 exemplaires vendus, traduit en France par Philippe Picquier. La même année, l'écrivain publie son deuxième roman, Conte de la première lune (Philippe Picquier), puis en 2002 Sousou, un long roman de 2 500 pages sur la vie de Delacroix et de Chopin.
Publications en France
L'éclipse, traduit du japonais par Jean Armand Campignon (Philippe Picquier ; 2001, 2004).
Conte de la première lune, traduit du japonais par Corinne Atlan (Philippe Picquier ; 2002, 2007).
La dernière métamorphose, traduit du japonais par Corinne Atlan (Philippe Picquier, 2007).
TOSHIYUKI HORIE
Né en 1964, spécialiste de littérature française, Toshiyuki Horie enseigne à l'université Meiji. Ecrivain reconnu au Japon, il a reçu le prix Mishima en 1999 pour Auparavant, le prix Akutagawa en 2001 pour Le pavé de l'ours (Gallimard) et le prix Tanizaki en 2004 pour Yukinuma to sono shôühen. Souvent considéré dans son pays comme le successeur de Mishima, il est également critique et traducteur du français, notamment de textes d'Hervé Guibert, de Michel Rio, de Jacques Reda ou encore de Michel Foucault.
Publications en France
Le pavé de l'ours, traduit du japonais par Anne Bayard-Sakai (Gallimard, 2006).
Le marais des neiges (TP), traduit du japonais par Anne Bayard-Sakai (Gallimard, 15 mars 2012).
MITSUYO KAKUTA
Née en 1967 à Yokohama, Mitsuyo Kakuta se met à écrire lorsqu'elle est étudiante en littérature à l'université de Waseda, à Tokyo. D'abord auteure pour la jeunesse, elle écrit ensuite des essais sur la musique rock et des mangas, avec un réel talent pour dépeindre la condition des femmes au Japon. En 2005, celle qui est considérée comme l'un des écrivains les plus prometteurs de sa génération reçoit le prix Naoki pour Celle de l'autre rive, publié en France par Actes Sud.
Publication en France
Celle de l'autre rive, traduit du japonais par Isabelle Sakaï (Actes Sud, 2008).
SATOSHI KAMATA
Célèbre journaliste japonais né en 1938, Satoshi Kamata s'installe à Tokyo à l'âge de 18 ans. Après avoir occupé divers emplois, il entreprend des études de littérature japonaise à l'université Waseda. Il écrit un grand nombre d'articles et de livres à partir d'enquêtes sur le monde du travail. Engagé pour six mois chez Toyota à Nagoya en 1972, il décrit son expérience sous la forme d'un journal dans Toyota, l'usine du désespoir, best-seller réédité plus de 15 fois depuis sa publication en 1973, et traduit en France chez Demopolis.
Publications en France
Toyota : l'usine du désespoir, traduit du japonais par André L'Hénoret, préface de Paul Jobin (Demopolis, 2008).
KUNIO KATÔ
Né en 1977, Kunio Katô est diplômé de l'université des beaux-arts Tama à Tokyo. En 2001, il rejoint le groupe Robot pour lequel il crée plusieurs films pour la télévision, Internet ou la publicité, primés ou nominés : oscar du meilleur Court-métrage d'animation 2009, meilleur Court-métrage d'animation (Festival international d'animation d'Annecy), grand prix Hiroshima et prix du Public (Festival international de cinéma d'animation d'Hiroshima). En 2003, il réalise la série de courts-métrages d'animation Le journal de Tortov Roddle, ce qui lui permet d'acquérir une renommée dans le monde entier. En 2008, il se fait connaître du grand public grâce à son film La maison en petits cubes qui gagne de nombreuses récompenses dans différents pays dont le prestigieux oscar du meilleur Court-métrage d'animation aux Academy Awards.
Publication en France
La maison en petits cubes, avec Kenya Hirata (Nobi Nobi, mars 2012).
KATSUMI KOMAGATA
Né en 1953 au Japon, graphiste, Katsumi Komagata fait ses classes dans l'atelier du grand affichiste Kazumasa Nagai. Il participe à la création d'identités visuelles dans la mode et connaît bien les univers de Bruno Munari, de Leo Lionni et de Tana Hoban, dont il découvre les livres pour enfants à New York alors qu'il travaille aux Etats-Unis chez CBS. A son retour à Tokyo, il invente pour sa petite fille, née en 1990, des cartes visuelles qui deviendront la série Little eyes que publiera Kaishei-sha. Il crée sa propre agence, One Stroke, qui éditera près de 25 titres suivant de près le développement de son enfant. Il s'est vu confier la réalisation du catalogue de l'exposition du centenaire de la naissance de Munari à l'Itabashi Museum de Tokyo, en 2007, ainsi que l'organisation d'ateliers qu'il a développés, comme Munari, à travers le monde.
Publications en France
Plis et plans, sur des textes de Sophie Curtil (Les Doigts qui rêvent ; 2003, 2010).
L'endroit où dorment les étoiles (Les Trois Ourses, 2004).
Feuilles, sous la direction de Sophie Curtil (éditions du Centre Pompidou, Les Doigts qui rêvent et Les Trois Ourses ; 2004).
Quand les artistes créent pour les enfants : des objets livres pour imaginer, préface d'Elisabeth Lortic (Autrement, 2008).
Little tree (Les Trois Ourses, 2009).
Du bleu au bleu (Les Trois Ourses, 2011).
MADOKA MAYUZUMI
Née en 1965 d'un père lui-même haïjin, Madoka Mayuzumi devient célèbre en 1994 quand ses haïkus reçoivent le prix de l'éditeur Kadokawa. Remarquables par leur sensibilité romantique et urbaine, ses petits poèmes bousculent la tradition poétique en traitant de thèmes contemporains comme l'amour et la ville, en utilisant des mots étrangers. Son premier livre Face B de l'été, en 1994, a connu un succès sans précédent pour un recueil du genre. Depuis, elle ne cesse de sensibiliser la jeunesse japonaise à cette forme poétique traditionnelle.
Publication en France
Haïkus des quatre saisons (TP), traduit du japonais par Corinne Atlan (Philippe Picquier, février 2012).
TAKU NISHIMURA, DIT JEAN-PAUL NISHI
Sous le nom de plume Jean-Paul Nishi, le dessinateur de mangas japonais Taku Nishimura croque des anecdotes rapportées de séjours à Paris où il a notamment vécu en 2005. Il est l'auteur d'une série sur la vie d'un Japonais dans la capitale française, initialement publiée dans un magazine de mangas féminins puis en recueils (Paris no mayoikata, Paris aishiteruze). De nouveaux épisodes, résultant de plusieurs autres brefs séjours, sont en préparation pour 2012. Parallèlement, il illustre chaque semaine de façon personnelle et décalée en yon koma (mangas de quatre cases disposées verticalement) la chronique socio-technologique "Live Japon" publiée par la journaliste française Karyn Poupée sur le site français Clubic.
Publication en France
Paris, ma chérie (Philippe Picquier, mai 2012).
KENZABURÔ ÔÉ
Ecrivain japonais né en 1935, Kenzaburô Oé est le lauréat du prix Nobel de littérature 1994. Son oeuvre, essentiellement traduite chez Gallimard, comprend des nouvelles (Dites-nous comment survivre à notre folie), des romans (Le jeu du siècle, Lettres aux années de nostalgie), des essais (Moi d'un Japon ambigu) ainsi que des textes autobiographiques (Une famille en voie de guérison).
Publications en France
Le jeu du siècle, traduit du japonais par René de Ceccatty et Ryôji Nakamura (Gallimard, 1985, Folio, 2000).
M/T et le conte des merveilles, traduit du japonais par René de Ceccatty et Ryôji Nakamura (Gallimard, 1989).
Lettres aux années de nostalgie, traduit du japonais par René de Ceccatty et Ryôji Nakamura (Gallimard, 1993).
Dites-nous comment survivre à notre folie, traduit du japonais par Marc Mécréant, préface de John Nathan (Gallimard, 1987, Folio, 1996).
Une existence tranquille, traduit du japonais par Anne Bayard-Sakai (Gallimard, 1995, Folio, 1997).
Une famille en voie de guérison, traduit de l'anglais par Jean Pavans (Gallimard, 1998).
Une affaire personnelle, traduit de l'anglais par Claude Elsen (Stock, 1994, 2000).
Moi, d'un Japon ambigu, traduit du japonais par René de Ceccatty et Ryôji Nakamura (Gallimard, 2001).
Gibier d'élevage, traduit du japonais par Marc Mécréant (Gallimard, 2002).
Nostalgies et autres labyrinthes : entretiens avec André Siganos et Philippe Forest, traduit du japonais par Sylvain Cardonnel, Asako Yoshioka et André Siganos (Editions nouvelles Cécile Defaut, 2005).
Le faste des morts, traduit du japonais par Ryôji Nakamura et René de Ceccatty (Gallimard, 2005, Folio, 2007).
Seventeen, traduit du japonais par Ryôji Nakamura et René de Ceccatty (Gallimard, 2011).
Notes de Hiroshima, traduit du japonais par Dominique Palmé (Gallimard , 1996, Folio, janvier 2012).
Arrachez les bourgeons, tirez sur les enfants, traduit du japonais par René de Ceccatty et Ryôji Nakamura (Gallimard, 1996, « L'imaginaire », février 2012).
RYOKO SEKIGUCHI
Née en 1970 à Tokyo, Ryoko Sekiguchi vit à Paris depuis 1997. Publiée en japonais depuis 1988, elle écrit en français depuis neuf ans et a traduit en France des mangas comme les séries Divine Nanami (Delcourt), Blessures nocturnes (Casterman, "Sakka") et Under the same moon (Casterman).
Publications en France
Calque (P.O.L, 2001).
Le monde est rond : autour de l'Encyclopédie, avec Marc Charpin et Suzanne Doppelt, préface d'Elisabeth Bourguinat (Créaphis, 2004).
Deux marchés, de nouveau (P.O.L, 2005).
Héliotropes (P.O.L, 2005).
Adagio ma non troppo (Le Bleu du ciel éditions, 2007).
Etudes vapeur, suivi de Série Grenade (Le Bleu du ciel éditions, 2008).
Ce n'est pas un hasard : chroniques japonaises (P.O.L, 2011).
L'astringent (Argol éditions, mars 2012).
Manger fantôme (Argol éditions, mars 2012).
MASAHIKO SHIMADA
Romancier, nouvelliste, dramaturge et poète, né en 1961 à Tokyo, Masahiko Shimada a étudié le russe à la prestigieuse université de Tokyo et s'est fait remarquer dès ses 23 ans avec un de ses romans retenu dans la dernière sélection du prix Akutagawa, dont il est membre du jury depuis 2010. En 1984, son roman Music for a dream kingdom a reçu le prix Noma qui récompense les jeunes auteurs japonais, et Maître au-delà a reçu le prix Izumi-Kyola. Membre du jury du prix Mishima-Yukio de 2000 à 2007, Masahiko Shimada enseigne depuis 2003 la littérature à la faculté des cultures internationales de l'université Hôsei.
YOKO TAWADA
Tokyoïte vivant à Berlin, Yoko Tawada mène de front ses deux carrières littéraires (romans, théâtre, poésie, théorie littéraire) allemande et japonaise, récompensées dans les deux langues : au Japon par le prix des Jeunes auteurs, attribué par la revue Gunzô à son roman Sans talon en 1991, et par le prix Akutagawa en 1993 pour Le mari était un chien ; en Allemagne par le prix d'Encouragement aux jeunes auteurs de la ville d'Hambourg en 1990 et par le prix Adelbert-von-Chamisso en 1996, réservé à des écrivains d'origine étrangère écrivant en allemand, ainsi que la médaille Goethe en 2005.
Publications en France
Narrateurs sans âmes, traduit de l'allemand par Bernard Banoun (Verdier, 2001).
Opium pour Ovide : notes de chevet sur vingt-deux femmes, traduit de l'allemand par Bernard Banoun (Verdier, 2002).
Train de nuit avec suspects, traduit du japonais par Ryocho Sekiguchi et Bernard Banoun (Verdier, 2005).
L'oeil nu, traduit de l'allemand par Bernard Banoun (Verdier, 2005).
Le voyage à Bordeaux, traduit de l'allemand par Bernard Banoun (Verdier, 2009).
Journal des jours tremblants, traduit de l'allemand par Bernard Banoun et du japonais par Cécile Sakai (Verdier, février 2012).
HITONARI TSUJI
Né en 1959, Hitonari Tsuji est un poète, romancier et réalisateur très connu au Japon. Son premier roman, Le bouddha blanc (Mercure de France ; Gallimard), inspiré de l'histoire de son grand-père, a reçu le prix Femina étranger en 1999. Il est considéré comme un des chefs de file d'une nouvelle génération d'écrivains japonais et vit à Paris avec son épouse, l'actrice et chanteuse Miho Nakayama.
Publications en France
Le bouddha blanc, traduit du japonais par Corinne Atlan (Mercure de France, 1999 ; Gallimard, 2001).
La lumière du détroit, traduit du japonais par Corinne Atlan (Mercure de France, 2001, Folio, 2003).
En attendant le soleil, traduit du japonais par Corinne Atlan (Belfond, 2004).
Tokyo décibels, traduit du japonais par Corinne Atlan (Naïve, 2005).
L'arbre du voyageur, traduit du japonais par Corinne Atlan (Mercure de France, 2003, Folio, 2005).
La promesse du lendemain, traduit du japonais par Yutaka Makino (Phébus, 2007).
Pianissimo, pianissimo, traduit du japonais par Ryôji Nakamura et René de Ceccatty (Phébus, 2008).
Dahlia (Seuil, 2011).
RISA WATAYA
Née en 1984 à Tokyo, Risa Wataya n'est encore qu'étudiante à l'université de Waseda lorsqu'elle est primée à 19 ans pour son deuxième roman, Appel du pied (Philippe Picquier), par le prix Akutagawa, dont elle devient la plus jeune lauréate. Son premier Install (Philippe Picquier) avait reçu le prix Bungei en 2001.
Publications en France
Appel du pied, traduit du japonais par Patrick Honnoré (Philippe Picquier ; 2005, 2008).
Install, traduit du japonais par Patrick Honnoré (Philippe Picquier ; 2006, 2009).
MARI YAMAZAKI
Née en 1967 à Tokyo d'une mère musicienne, Mari Yamazaki vit actuellement à Chicago avec son fils et son mari. Dès ses 14 ans, elle voyage seule en France et en Allemagne. Après dix années parfois difficiles passées en Italie, où elle étudie la peinture aux beaux-arts, elle participe au concours de mangaka débutant d'une maison d'édition. Sélectionnée, elle fait ses débuts dans le monde du manga en 1996 en s'inspirant de sa vie en Europe. Dès janvier 2008, elle publie dans le magazine mensuel Comic beam (Enterbrain) la série Thermae Romae, qui fait le lien entre deux cultures des bains : celle du Japon moderne et celle de la Rome antique. Le premier tome, paru en novembre 2009, connaît un succès immédiat. En mars 2010, Thermae Romae, vendu à plus de 5 millions d'exemplaires, est lauréat du grand prix du manga et reçoit le 14e prix de la Culture Osamu-Tezuka.
Publications en France
Thermae Romae, vol. 1 et 2 (Casterman, "Sakka", mars 2012).
GÔZÔ YOSHIMASU
Né en 1939 à Tokyo, Gôzô Yoshimasu est considéré comme un des poètes les plus importants de la modernité japonaise. Son oeuvre, composée d'une cinquantaine d'ouvrages, est publiée en anglais, portugais, allemand, italien, hindi et français, et a été récompensée par plusieurs prix dont celui du Ruban violet décerné par le gouvernement japonais pour sa contribution culturelle significative, et le prix artistique du quotidien Mainichi. Célèbre internationalement pour ses fameuses performances en tant que calligraphe et photographe, il combine ses poèmes avec ses photos, créant objets et vidéos avec d'autres artistes, et renouvelant la pratique de la déclamation par la puissance de ses lectures publiques où toutes les ressources de la voix et du souffle entrent en jeu.
Publications en France
Osiris, dieu de pierre (Circé, 1999), traduit du japonais pas Makiko Ueda et Claude Mouchard1
Ex-voto, a thousand steps and more, traduit du japonais par Ryoko Sekiguchi (Les Petits Matins, 2009).