Droit

Mi-figue, mi-raisin. C’est ainsi que la plupart de ses acteurs perçoivent le marché du droit en cette rentrée 2014. Avec toutefois de notables exceptions, les ventes papier souffrent. Mais le marché numérique tire le secteur professionnel, en attendant de conquérir l’universitaire. "La conjoncture est tendue, observe Renaud Lefebvre, gérant des éditions Francis Lefebvre. En 2013, nous avons connu un léger rebond de la diffusion papier grâce à une actualité législative très riche. Ce n’est pas le cas cette année, mais il faut rappeler que l’essentiel de notre croissance vient du digital." Au sein du même groupe Lefebvre-Sarrut, Dalloz sort également d’une année compliquée en raison de la concurrence très forte sur le marché des codes (voir p. 68) et de la stagnation globale des ventes papier. Sur le marché professionnel, "les collectivités territoriales et les acheteurs institutionnels réduisent profondément leur budget, souligne Hani Feghali, directeur éditorial des ouvrages professionnels. On constate une baisse structurelle, même s’il y a toujours des exceptions avec des ouvrages qui marchent très bien, comme Droit et pratique des voies d’exécution ou Le guide des infractions."

"Nous accusons une érosion directement liée à la fermeture depuis 2013 de Virgin et surtout à la cessation d’activité des 57 magasins exploités sous la marque Chapitre qui, eux, étaient plus spécialisés en universitaire."Emmanuelle Filiberti, Lextenso- Photo OLIVIER DION

Wolters Kluwer France s’appuie toujours sur quelques best-sellers comme Droit du travail, droit vivant, publié chez Liaisons (marque de Wolters Kluwer France), mais enregistre "les mêmes tendances à la baisse que l’ensemble du marché sur l’activité livre", selon Isabelle Bussel, directrice générale du pôle droit et réglementation de WKF. Notamment, "Lamy axe droit", collection de Lamy (autre marque de Wolters Kluwer France), qui développe des thématiques business très ciblées, a souffert cette année. "Quand nos clients font une recherche à l’occasion d’un dossier, ils privilégient les bases de données. Le réflexe librairie tend à disparaître pour ce type de produits", constate Isabelle Bussel. WKF va donc concentrer sa production éditoriale sur les grands sujets fédérateurs avec des livres qui constituent surtout un moyen de se faire connaître auprès des étudiants en vue de leur entrée sur le marché professionnel, où il est très implanté à travers ses solutions numériques.

"Notre programme éditorial est compliqué par la réglementation : nous attendons souvent la publication des décrets importants avant de pouvoir nous mettre au travail."Thierry Kremer, Le Moniteur - Photo OLIVIER DION

Nouvelles collections

En librairie, "nous accusons une érosion directement liée à la fermeture depuis 2013 de Virgin, qui a porté un premier coup à notre activité, et surtout à la cessation d’activité des 57 magasins exploités sous la marque Chapitre qui, eux, étaient plus spécialisés en universitaire", explique pour sa part Emmanuelle Filiberti, directrice générale de Lextenso. Le groupe, qui rassemble les marques LGDJ, Gualino, Defrénois ou encore Lextenso éditions, s’est néanmoins montré très actif en termes de production éditoriale ces derniers mois et sort d’une année "plutôt positive". Il a bénéficié des bonnes performances de la collection de fiches "Carrés rouges" et des "Mémentos" chez Gualino, ainsi que des "Précis Domat" et des "Manuels" sous la marque LGDJ.

En décembre 2013, Lextenso a lancé sous la marque LGDJ la collection "Anthologie du droit", qui compile les titres ayant le plus marqué le patrimoine éditorial juridique. Après une douzaine de titres "bien accueillis par le public" cette année, une douzaine d’autres ouvrages sont annoncés dans les prochains mois. L’année écoulée a aussi été marquée par une nouvelle formule en février de la collection de droit et sciences politiques "Systèmes", restructurée en trois parties distinctes : "Cours", "Critique" et "Perspective". "Jusqu’à présent, elle était organisée par matières, détaille Emmanuelle Filiberti. Chacune avait un code couleur différent, mais ce n’était pas forcément très clair pour les lecteurs. Nous avons modernisé la couverture et amélioré la maquette intérieure."

La rentrée universitaire est aussi marquée par le décollage de la collection "TweetCours", lancée l’an dernier sous la marque Gualino avec deux premiers titres, mais qui en compte aujourd’hui huit nouveaux. Lextenso poursuit sa politique de création de collection avec "Droit africain" (LGDJ) et un premier titre consacré au droit des sociétés OHADA. Le groupe a également inauguré la collection "Contextes" (LGDJ) avec un premier titre paru en juin, Histoire des manuels de droit, qui sera suivi en décembre par Les blogs juridiques. Toujours chez LGDJ, la nouvelle collection "Exégèse" se propose d’interpréter les décisions de justice à travers les prismes sociologique, politique et anthropologique. Le premier titre, La nouvelle laïcité, revient ainsi sur l’affaire de la crèche Baby Loup.

Chez Hachette Supérieur, un tiers de la collection d’ouvrages de synthèse "Les fondamentaux" a fait l’objet de nouvelles éditions pour la rentrée, selon Julie Pelpel-Moulian, responsable éditoriale supérieur, technique et numérique. De la même façon, en expertise comptable, Foucher remet tous les ans à jour une grande partie de son catalogue de titres traitant de sujets juridiques. "L’actualisation régulière permet de maintenir un bon volume de vente", rappelle Marilyse Vérité, responsable éditoriale enseignement supérieur et développement numérique. Aux Puf, la directrice éditoriale, Monique Labrune, annonce une rentrée universitaire "dans la lignée de celle de l’an passé" pour les ouvrages de droit, avec une production abondante dans les collections "Thémis" et "Droit fondamental", tant en nouveautés qu’en nouvelles éditions.

L’affaire dans le sac

Même tendance chez Dalloz, avec énormément de nouvelles éditions, mais aussi quelques inédits comme Droit de la famille, dans la collection "Hypercours". "Nous l’attendons pour novembre", annonce Hélène Hoch, directrice éditoriale universitaire. Côté marketing, Dalloz abandonne l’opération "1 DVD offert" à partir de 59 euros d’achat et privilégie désormais les cadeaux en lien avec la pratique du droit. "Nous offrons un sac et un carnet aux couleurs de Dalloz, annonce Delphine Levêque, directrice du marketing stratégique. L’idée est d’avoir une prime qui permet de véhiculer l’image de Dalloz, ce que ne permettait pas le DVD." L’éditeur organise également le "Dalloz Tour", qui le conduit dans une vingtaine de facultés et de salons. Il s’agit notamment de toucher les enseignants pour renforcer la prescription.

Chez Francis Lefebvre, l’actualité juridique des derniers mois conduit surtout à la publication de nouvelles éditions dans les principales collections, à commencer par les "Mémentos". Dans la petite collection "Mémento express", lancée en avril 2013, l’éditeur remet à jour Réformes sociales, mais pas son ouvrage consacré au droit fiscal, faute d’évolutions suffisamment importantes dans la législation. "Cette collection se comporte bien depuis son lancement, mais dépend fortement de l’actualité", note Renaud Lefebvre. En revanche, la commercialisation en librairie des "Themexpress", reposant sur la production à la demande d’une vingtaine de titres, tarde à décoller. "La technologie fonctionne sans problème, mais la demande est modeste, les signaux en provenance de la librairie sont faibles, regrette Renaud Lefebvre. Nous sommes en train d’ouvrir la possibilité de les commander directement via notre site, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent." Toujours sur le versant professionnel, Dalloz a notamment publié en août Le guide des modes amiables de résolution des différends. "Les règlements non judiciaires ont le vent en poupe, c’est la grande tendance", signale Hani Feghali, qui annonce également, entre autres titres, une dizaine de livres mis à jour sur la loi Alur.

Diversification

Les éditions du Moniteur, implantées sur le segment du droit de la commande publique et du droit de l’urbanisme et de l’environnement, ont, quant à elles, refondu en début d’année leurs deux collections phares, "Guides juridiques" et "Analyse juridique", cette dernière ayant été rebaptisée "Référence juridique". Les "Guides juridiques" incluent désormais une nouvelle gamme intitulée "Pratique du droit", destinée aux non-professionnels comme les architectes ou les bureaux d’étude. "Nous sommes sur un marché étroit, avec des livres vendus à des prix élevés, explique Thierry Kremer. Notre programme éditorial est également compliqué par la réglementation : nous attendons souvent la publication des décrets importants avant de pouvoir nous mettre au travail", précise-t-il. Aussi Le Moniteur développe-t-il sa production vers le droit de la construction, dont il veut faire un axe fort. "Nous avons besoin de nous diversifier, résume Claire de Gramont, directrice des éditions.

Francis Lefebvre fait aussi de la diversification un enjeu de croissance avec la nouvelle collection "Guide pratique", adressée aux particuliers. Elle propose deux nouveautés : Acheter, vendre, louer un bien immobilier et Epargne et assurance-vie. "Ce sont des formats plus réduits, moins chers (18 euros) et qui couvrent une thématique plus précise", décrit Renaud Lefebvre. A terme, "Guide pratique" comprendra six titres. La collection succède au mémento Vos droits, votre argent, dont le positionnement intermédiaire entre les univers professionnel et particulier ne donnait plus satisfaction, et qui disparaît donc.

Plateformes globales, plateformes dédiées

Sur le front du numérique, la bascule se poursuit chez les éditeurs. Après avoir lancé fin 2013 le service iMemento, version numérique de ses "Mémentos", exclusivement sur iPad, Francis Lefebvre s’attelle maintenant à la création d’une plateforme plus globale, compatible avec tous les formats (Apple, Android, Windows…) et proposant un point d’accès unique à l’ensemble de ses ressources documentaires (ouvrages et revues). Cette plateforme, dont le nom n’est pas encore déterminé, mais qui s’articulera autour de l’idée de mobilité, devrait être opérationnelle en novembre. De leur côté, les iMementos s’ouvriront aux formats autres qu’Apple en 2015 et doivent, à terme, intégrer la plateforme globale.

"Smarteca s’adresse à des clients qui ne sont pas toujours des professionnels du droit, comme les DRH ou les membres de comités d’entreprise, qui n’ont pas besoin d’une plateforme plus sophistiquée. "Isabelle Bussel, WKF- Photo DR

Reposant grosso modo sur le même concept, la bibliothèque numérique Smarteca de Wolters Kluwer France, lancée à l’automne 2013, est à la fois un support de lecture des livres numériques et une plateforme d’achat. Elle met à disposition chaque mois de nouveaux ouvrages sous forme d’abonnement (feuillets mobiles, refonte annuelle des monographies…), lesquels font l’objet de mises à jour régulières. "Smarteca complète utilement nos bases de données et nos logiciels de gestion de cabinets d’avocats, elle comprend l’ensemble de nos ouvrages et s’adresse à des clients qui ne sont pas toujours des professionnels du droit, comme les DRH ou les membres de comités d’entreprise, qui n’ont pas besoin d’une plateforme plus sophistiquée", explique Isabelle Bussel.

Sur ce dernier segment des plateformes dédiées à une profession, LexisNexis a poursuivi sa politique de développement sous la marque Lexis360. Après Lexis360 Avocats, Lexis360 Entreprises (avril 2013), ou encore Lexis360 Notaires (septembre 2013), Lexis360 Public a été inauguré en février dernier. De son côté, Dalloz a lancé une nouvelle offre pour les avocats exerçant à titre individuel, intitulée Maestro et combinant l’accès à sept codes, à trois revues, à deux "Dalloz action" et à la jurisprudence. Les cabinets d’avocats, eux, se voient proposer depuis avril 2013 la solution Dalloz Avocats, dont l’éditeur envisage de revoir le périmètre l’année prochaine. WKF n’est pas en reste et a acquis début 2014 la société Pyramiq, spécialisée dans les logiciels de gestion de cabinets d’avocats, afin d’élargir son offre en mode client-serveur (DLex) en plus du mode hébergé (SaaS) lancé fin 2010 avec le logiciel Kleos.

Francis Lefebvre lancera également en octobre une nouvelle série d’offres numériques à destination de certaines professions comme les experts-comptables, les responsables de paie ou les DRH. Le nom de cette nouvelle plateforme devait être annoncé début septembre. "Nous avons encore peu conçu de produits éditoriaux en fonction d’une cible précise, explique Renaud Lefebvre. Ils seront complètement déconnectés du papier : alors que les fonds documentaires traditionnels sont structurés par matières, nous partons des besoins d’un métier donné et nous lui proposons un ensemble de services qu’il attend."

Plus de livres numériques

Côté ePub, Dalloz poursuit la numérisation de ses ouvrages universitaires. Après quatre collections fin 2013 ("Cours", "Hypercours", "Sirey" et "Précis"), c’est au tour de "Connaissance du droit", de "A savoir" et bientôt des "Mémentos" de s’ouvrir au digital, qui s’installe doucement dans les habitudes du lectorat. "Nous vendons en moyenne 150 livres numériques par mois", indique Hélène Hoch. C’est encore modeste, mais on sent une appétence de plus en plus forte du public pour ce format." La confrontation de l’ebook au réel a d’ailleurs apporté son lot de surprises. "Nous pensions que les "Hypercours" seraient très consultés parce que leurs compléments pédagogiques pour les TD plaisent beaucoup, relève Hélène Hoch. En fait, les étudiants activent surtout les "Cours", qui est une collection d’entrée de gamme plutôt délaissée en librairie. Cela correspond visiblement davantage aux usages de se tourner vers les ouvrages moins denses pour la consommation numérique."

Quant aux ouvrages professionnels, ils restent feuilletables sur Dalloz.fr, mais leur passage en ePub n’est pas encore d’actualité. "Techniquement, nous sommes capables de le faire, mais nous adaptons nos ressources aux priorités, nous ne sommes pas dans l’effet de mode", indique Hani Feghali. Au Moniteur, le directeur éditorial, Thierry Kremer, assure également n’avoir "pas identifié de demande réelle" pour les formats ePub, hormis pour quelques titres phares. C’est pourquoi la maison d’édition annonce pour la fin de l’année ses premiers livres numériques sur une sélection d’ouvrages porteurs, comme le Code de justice administrative, mais sans généraliser l’offre pour le moment.

Le droit en chiffres

Guerre des codes : Dalloz contre-attaque

 

Dalloz réplique à LexisNexis sur le front des codes napoléoniens à bas prix. Les deux éditeurs proposent également des offres de lancement pour leurs packs étudiants.

 

"La vente de ces produits numériques via le réseau physique nous permet d’affirmer notre soutien à la librairie, qui reste un canal incontournable pour Dalloz."Delphine Levêque, Dalloz- Photo DR

Deux ans après l’offensive de LexisNexis sur les codes, avec des prix de lancement hyperconcurrentiels à chaque rentrée et des jaquettes fantaisie, Dalloz se lance à son tour dans la bataille commerciale. Depuis le 20 août, l’éditeur des célèbres codes rouges décline les cinq codes napoléoniens (civil, commerce, pénal, procédure civile, procédure pénale) dans une série limitée à petit prix qui associe les ouvrages papier dotés d’une couverture souple à l’accès à des newsletters d’actualisation mensuelle. Le Code civil est proposé à 20 euros, contre 45 euros au tarif normal ; les quatre autres codes bénéficient tous d’un prix de lancement de 30 euros, contre 59 à 71 euros habituellement.

"Les étudiants ont assez peu activé le volet numérique du pack l’an dernier. Nous avons donc simplifié le parcours client et nous attendons une meilleure activation cette année."Hélène Hoch, Dalloz- Photo OLIVIER DION

Avec cette offre à tarif réduit, inédite chez Dalloz, la maison d’édition compte surtout reconquérir le marché étudiant, où sa position historiquement dominante est battue en brèche par les codes bleus de LexisNexis. "Nous avons été très attaqués sur les prix, et le bilan de l’an dernier sur les codes est difficile, reconnaît Delphine Levêque, directrice du marketing stratégique de Dalloz. Le prix est un critère sensible, en particulier pour la cible étudiante à qui on ne peut pas proposer un code plus cher au seul motif qu’il est plus haut de gamme. La différence ne se justifie pas facilement à l’achat."

Alors que LexisNexis propose ses codes à leur prix de lancement jusqu’au 31 octobre (19,90 euros pour le Code civil et 29,90 euros pour les quatre autres codes napoléoniens), Dalloz vend ses ouvrages à couverture souple en tirage limité. Le nombre d’exemplaires imprimés étant gardé secret, impossible de savoir si les stocks seront suffisants pour répondre à la demande jusqu’à la fin de la période promotionnelle de LexisNexis.

De toute façon, Dalloz compte toujours beaucoup sur l’édition classique de ses codes. La filiale de Lefebvre-Sarrut la propose donc, en sus de l’édition limitée, dans la mouture imprimée habituelle, avec la couverture semi-rigide, et de nouveaux arguments numériques : outre les newsletters, l’édition classique s’enrichit d’un accès en ligne, avec des mises à jour hebdomadaires, et sur iPad via une application avec une actualisation mensuelle. Le client a aussi accès à des liens renvoyant vers la jurisprudence et peut consulter les contenus "offline". "L’édition classique reste le produit de référence. Elle répond notamment aux besoins des professionnels en mobilité et sera progressivement étendue à l’ensemble des codes, sans se contenter des cinq napoléoniens", annonce Delphine Levêque.

La problématique de la mobilité est aussi poussée plus avant avec une troisième version des codes Dalloz, intitulée "Code 3.0", entièrement digitale, et dont les fonctionnalités numériques sont les mêmes que pour l’édition classique, avec en plus des liens vers les revues Dalloz et "la doctrine Dalloz des revues et de l’Encyclopédie". Vendus 99 euros via une "box" en librairie, ces "Codes 3.0" sont valables douze mois et constituent "un point d’entrée vers l’ensemble du fonds Dalloz". "La vente de ces produits numériques via le réseau physique nous permet d’affirmer notre soutien à la librairie, qui reste un canal incontournable pour Dalloz", poursuit Delphine Levêque. La maison d’édition commercialise également les "Codes 3.0" sur son site, mais sous la forme d’un abonnement mensuel de 9,90 euros, soit 19,80 euros de plus à l’année que les "box" vendues en librairie.

"Rentrée gagnante" pour LexisNexis

De leur côté, les codes bleus LexisNexis sont refondus à la rentrée et changent de couverture, avec une finition "peau de pêche" pour être plus agréable au toucher. Dès le 25 août, la branche juridique du groupe Reed Elsevier a en outre proposé de nouvelles jaquettes amovibles pour l’ensemble de ses codes, déclinées sur le thème de l’art urbain. Un assortiment de six couvertures chamarrées est proposé au lecteur (volutes de fumée, panthère, graffiti…). Pour communiquer sur ces offres, LexisNexis a créé le mini-site rentree-gagnante.lexisnexis.fr, qui s’adresse aussi bien aux étudiants qu’aux enseignants ou aux professionnels. Les étudiants se voient proposer une série de packs ("Découverte", "Essentiel", "Intégral") comprenant le Code civil et divers ouvrages complémentaires à prix réduit. Pour la première fois, un manuel de cours est concerné par une offre de lancement : Droit des obligations, vendu 24,90 euros jusqu’au 31 octobre, contre 39 euros au tarif ordinaire.

Dalloz reconduit pour sa part le pack "Les fondamentaux de votre réussite", comprenant le Code civil, le Lexique des termes juridiques, des fiches de révision et des annales corrigées, tout en renforçant la partie numérique avec l’intégration d’un moteur de recherche intuitif pour le Lexique. "Les étudiants ont assez peu activé le volet numérique du pack l’an dernier, relève Hélène Hoch, directrice éditoriale universitaire de Dalloz, nous avons donc simplifié le parcours client et nous attendons une meilleure activation cette année."


Les dernières
actualités