Louis Faton, qui a fondé les éditions d'art et d'archéologie du même nom, est mort le 2 décembre, à 92 ans, a-t-on appris d'un communiqué de François Rebsamen. Le maire de Dijon, où est basée la maison d'édition, a loué "un personnage discret mais essentiel dans le domaine de l'édition et des beaux arts".
Selon la presse locale, ce diplômé en mathématique, passé par HEC, a commencé sa carrière comme chargé du marketing dans un groupe laitier en région parisienne. Grand sportif, il déménage ensuite à Dijon pour se rapprocher des pistes de ski où il crée, en 1972, Faton, une maison d'édition qui lui permet d'assouvir sa quête d'érudition. L'éditeur publie d'abord des revues culturelles et éducatives – 14 au total – , tournées vers l'histoire de l'art, l'archéologie, le sport ou encore la jeunesse comme Le Petit Léonard, Cosinus et Archéologica. Puis il se lance dans la publication de beaux livres et ouvrages de prestige.
"Au départ, ils proposaient des livres très spécialisés sur les objets d'art avec une production annuelle particulièrement restreinte mais depuis quelques années ils se sont ouverts à d'autres domaines et publient 10 à 12 titres par an", décrit Pierre Jaubert, en charge de la libraire du musée du Louvre qui salue "une maison sérieuse", tournée vers le patrimoine français et éditant des ouvrages "très hauts de gamme".
La structure dijonnaise qui emploie 50 personnes n'était plus dirigée directement par Louis Faton qui en avait confié les rênes à sa fille et à son gendre.
Faton a réalisé un chiffre d'affaires de près de 7,5 millions d'euros pour l'année 2015 et a lancé au début de l'automne un nouveau mensuel sur l'art, Olalar, destiné aux 4-7 ans.
Selon la presse locale, ce diplômé en mathématique, passé par HEC, a commencé sa carrière comme chargé du marketing dans un groupe laitier en région parisienne. Grand sportif, il déménage ensuite à Dijon pour se rapprocher des pistes de ski où il crée, en 1972, Faton, une maison d'édition qui lui permet d'assouvir sa quête d'érudition. L'éditeur publie d'abord des revues culturelles et éducatives – 14 au total – , tournées vers l'histoire de l'art, l'archéologie, le sport ou encore la jeunesse comme Le Petit Léonard, Cosinus et Archéologica. Puis il se lance dans la publication de beaux livres et ouvrages de prestige.
"Au départ, ils proposaient des livres très spécialisés sur les objets d'art avec une production annuelle particulièrement restreinte mais depuis quelques années ils se sont ouverts à d'autres domaines et publient 10 à 12 titres par an", décrit Pierre Jaubert, en charge de la libraire du musée du Louvre qui salue "une maison sérieuse", tournée vers le patrimoine français et éditant des ouvrages "très hauts de gamme".
La structure dijonnaise qui emploie 50 personnes n'était plus dirigée directement par Louis Faton qui en avait confié les rênes à sa fille et à son gendre.
Faton a réalisé un chiffre d'affaires de près de 7,5 millions d'euros pour l'année 2015 et a lancé au début de l'automne un nouveau mensuel sur l'art, Olalar, destiné aux 4-7 ans.
