Déjà, avec la médecine, historiquement plus sélectives que les autres filières, les études de droit voient leurs critères d'accès durcis dans le cadre de la réforme de Parcoursup. La part des étudiants admis en première année et titulaires d'une mention bien ou très bien au baccalauréat est en forte hausse, en particulier dans les universités parisiennes. Bonne nouvelle pour les éditeurs, ces nouveaux étudiants, plus impliqués dans leurs études, sont aussi plus acheteurs. « Pour certains titres comme Droit constitutionnel - le Hamon-Troper -, les ventes ont progressé de 10 à 15 %, nous avons même dû réimprimer », se félicite Frédéric Etchart, directeur du pôle édition du groupe Lextenso. Le constat est partagé par tous les éditeurs : « Nous avons eu des remontées d'enseignants précisant que les étudiants acquièrent plus d'ouvrages », confirme Hélène Hoch, directrice éditoriale universitaire chez Dalloz. Cet engouement trouve son origine dès le lycée : Manon Savoye, directrice éditoriale chez Ellipses, signale un « grand intérêt » en terminale pour l'option Droit et grands enjeux du monde contemporain.

19.06 2020

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