"L’ADN familial de Florac se marie parfaitement avec la culture entrepreneuriale de notre entreprise et nous apprécions particulièrement l’approche long-terme de Florac qui, alliée à ses capacités et son expertise financières, nous permettra non seulement d’exécuter nos plans de croissance organique mais aussi nos projets de diversification et d’acquisitions dans les prochaines années. Nous sommes également sensibles à l’implication de la famille Meyer dans le monde de l’art ", déclare Guy Delcourt, P-DG du groupe.
Florac est un "véhicule d’investissement" détenu intégralement par la famille Meyer, l’une des branches de la famille Louis-Dreyfus, actionnaire historique du groupe Louis Dreyfus. "Nous avons été impressionnés par le parcours et la performance du groupe Delcourt depuis sa création et sommes heureux d’aider le groupe à continuer de tirer profit des opportunités de croissance qui s’offrent à lui, que ce soit au travers de son cœur de cible la BD francophone, le manga ou les comics ou de ses récents projets de diversification dans la littérature", précise Leopold Meyer, directeur général de Florac.
Conserver l'indépendance
La prise de participation de Florac Investissements dans Delcourt permettra à ce dernier de conserver son indépendance, tout en disposant de moyens importants pour accélérer ses projets de développement. Avec une présence à la fois dans l’édition et aussi dans la diffusion au travers de sa filiale Delsol, le groupe se positionne en 12e place du classement Livres Hebdo des éditeurs 2017 et annonce dans le communiqué un chiffre d’affaires de l’ordre de 100 millions d’euros.
La stratégie du groupe, décrite dans le communiqué, est de consolider ses fortes positions en France en continuant à nourrir la croissance de son catalogue de BD, en cohérence avec sa politique éditoriale de "croisement" de la BD avec d’autres domaines culturels et artistiques ; d’accélérer sa politique de diversification (sur des segments tels que les livres illustrés, les produits dérivés liés aux univers du groupe, les romans jeunesse ou la littérature) ainsi que d’envisager des opérations de croissance externe.