Depuis son rachat par le groupe Albin Michel au printemps 2015, De Boeck Supérieur, qui arbore en cette rentrée une nouvelle identité visuelle, veut développer des titres "qui répondent davantage aux besoins du marché français", selon son directeur éditorial Frédéric Jongen. "Les étudiants en premier cycle universitaire sont notre cœur de cible. Nous devons adapter nos contenus pour la cible franco-française." La collection "Ouvertures économiques", qui comprend nombre de gros manuels anglo-saxons, s’enrichit ainsi de quelques nouveautés rédigées par des auteurs francophones : Economie circulaire, paru fin août, sera suivi début 2017 par Economie sociale et solidaire.

Cependant, De Boeck Supérieur, qui est désormais un département du pôle éducation d’Albin Michel, laisse la prééminence aux gros ouvrages de référence anglo-saxons qui ont assis sa réputation. Si une partie du catalogue a échu à Vuibert sous la marque Estem-Vuibert (le concours de l’internat de médecine et les études d’infirmier notamment), l’éditeur a conservé son fort tropisme en médecine, sciences dures, puis en économie-gestion et SHS. L’objectif est de maintenir le cap éditorial historique, en particulier les grandes traductions anglo-américaines qui devraient continuer à peser "de 70 à 90 %" du total de la production. A la rentrée 2017, la marque lancera également une nouvelle offre d’ouvrages conçus comme des outils de révision pour les étudiants de licence 1. "Cette collection sera constituée d’ouvrages thématiques offrant une possibilité de révision rapide et efficace sous forme de fiches", explique Dominique De Raedt, responsable éditoriale en économie-gestion. La nouvelle collection sera pluridisciplinaire (économie, sciences, psychologie…), mais les premiers titres annoncés traiteront de thématiques économiques comme la microéconomie, la macroéconomie ou encore les politiques économiques.

De Boeck Supérieur sort d’une année et demie de transition, notamment sur le plan commercial avec un changement de diffusion (désormais chez Dilisco) qui a eu "un effet bénéfique sur les mises en place des ouvrages phares du catalogue", selon Frédéric Jongen. Mais c’est seulement en 2017 que la marque devrait "retrouver son rythme de croisière".

30.09 2016

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