Paru le 5 janvier chez Gallimard, Terminus Malaussène de Daniel Pennac s'installe à la 5e place du Top 20 livres Hebdo/GFK. Le deuxième volume du Cas Malaussène devrait clôturer la saga romanesque de l'auteur entamée il y a près de quarante ans avec Au bonheur des ogres (Gallimard) dont une réédition est prévue le 9 février. Écoulé à 113 000 exemplaires depuis sa parution en 2017, le premier volume du Cas Malaussène, Ils m'ont menti (Gallimard) est resté sept semaines dans le Top 20.
Sa sortie en Folio accompagne également la parution de l'excipit de la série en sept volumes. Ces romans ont été traduits dans plus d'une vingtaine de langues et vendus à plus de cinq millions d'exemplaires dans le monde. Le prix Renaudot 2007 pour son autobiographie Chagrin d'école (Gallimard - 650 000 exemplaires vendus selon GFK) a repris l'écriture de sa saga en 2016, dix-huit ans après avoir clos une première fois la série. Cette fois-ci, Daniel Pennac s'est focalisé sur la langue, plutôt que sur l'enquête.
Ce style propre, aux accents de Queneau que ne renieraient pas les membres de l'OuLiPo. Un plaisir de lecture pour les petits comme pour les grands, qui étaient petits quand la saga a commencé, en 1985. Comme souvent dans les séries à succès, les critiques vont bon train concernant le dénouement, ici stigmatisé de « brouillon » par L'Obs ou de « fourre-tout » pour La Croix. Mais qu'importe, tous saluent le plaisir de retrouver le style Pennac.