Placé en liquidation judiciaire depuis le 2 décembre, le réseau Chapitre a enregistré jeudi 29 janvier une nouvelle série de cessions. Après 9 jours de délibéré, le juge-commissaire du tribunal de commerce de Paris a rendu ses ordonnances qui valident le rachat de 8 magasins sur les 13 concernés par cette deuxième vague de reprise.
Sans surprise, les offres recevables portent sur les magasins de Saint-Etienne, de Nice, de Chalon sur Saône, de Nantes (partie médecine), de Roanne, de Toulon-La Garde, d’Antibes et de Nevers. Toutes les cessions prendront effet le 1er février.
Trois librairies sont rachetées en interne. Roanne est ainsi reprise par une employée de Lyon, Marie-Rose Ouazani, accompagnée de son époux. Saint-Etienne revient à trois salariés du magasin : Radouane Taghbalout, Maria Dufour et Gérald Escudério. Toulon-La Garde est cédé à son directeur actuel, Anthony Guillard, « avec des associés », précise un communiqué de la direction de Chapitre publié le 29 janvier.
Tous les autres acquéreurs proviennent de la librairie indépendante francophone. Didier Pszonack, (Librairie des Ecoles, Montluçon), achète le magasin de Nevers ; Jean Develay, (librairie-papeterie Develay, Villefranche-sur-Saône) celui de Chalon-sur-Saône ; Daniel Cousinard (Durance, Nantes), la petite antenne nantaise dédiée à la médecine, et Jean-Marie Aubert, (Masséna, Nice), reprend le magasin d’Antibes qu’il fermera un mois afin d’assurer une passation sereine. Plus étonnant, le Chapitre niçois revient à la chaîne de librairie québécoise Renaud Bray.
Pour les 32 librairies restantes, l’espoir réside désormais dans la 3e vague de reprise, qui se clôt au soir du 30 janvier. François Céard, de la librairie Alpine (Gap) y figure déjà puisqu’il réitère son offre portant sur le Chapitre-Ruc de Colmar.
L’ensemble des offres sera examinée par le CE de Chapitre le 7 février et par le juge le 10 février, date limite de poursuite d’activité des librairies accordée par le tribunal début janvier. Michel Rességuier, président du réseau, précise dans son communiqué qu’il ne demandera pas de poursuite d’activité supplémentaire, « la situation économique et humaine ne le permettant plus. Peu de clients, des librairies presque vides, une activité très ralentie : la situation est difficilement tenable pour les collaborateurs des librairies qui restent courageusement à leur poste, comme pour ceux des fonctions centrales réparties sur trois sites. Il est important d’en tenir compte. »
Sans surprise, les offres recevables portent sur les magasins de Saint-Etienne, de Nice, de Chalon sur Saône, de Nantes (partie médecine), de Roanne, de Toulon-La Garde, d’Antibes et de Nevers. Toutes les cessions prendront effet le 1er février.
Trois librairies sont rachetées en interne. Roanne est ainsi reprise par une employée de Lyon, Marie-Rose Ouazani, accompagnée de son époux. Saint-Etienne revient à trois salariés du magasin : Radouane Taghbalout, Maria Dufour et Gérald Escudério. Toulon-La Garde est cédé à son directeur actuel, Anthony Guillard, « avec des associés », précise un communiqué de la direction de Chapitre publié le 29 janvier.
Tous les autres acquéreurs proviennent de la librairie indépendante francophone. Didier Pszonack, (Librairie des Ecoles, Montluçon), achète le magasin de Nevers ; Jean Develay, (librairie-papeterie Develay, Villefranche-sur-Saône) celui de Chalon-sur-Saône ; Daniel Cousinard (Durance, Nantes), la petite antenne nantaise dédiée à la médecine, et Jean-Marie Aubert, (Masséna, Nice), reprend le magasin d’Antibes qu’il fermera un mois afin d’assurer une passation sereine. Plus étonnant, le Chapitre niçois revient à la chaîne de librairie québécoise Renaud Bray.
Pour les 32 librairies restantes, l’espoir réside désormais dans la 3e vague de reprise, qui se clôt au soir du 30 janvier. François Céard, de la librairie Alpine (Gap) y figure déjà puisqu’il réitère son offre portant sur le Chapitre-Ruc de Colmar.
L’ensemble des offres sera examinée par le CE de Chapitre le 7 février et par le juge le 10 février, date limite de poursuite d’activité des librairies accordée par le tribunal début janvier. Michel Rességuier, président du réseau, précise dans son communiqué qu’il ne demandera pas de poursuite d’activité supplémentaire, « la situation économique et humaine ne le permettant plus. Peu de clients, des librairies presque vides, une activité très ralentie : la situation est difficilement tenable pour les collaborateurs des librairies qui restent courageusement à leur poste, comme pour ceux des fonctions centrales réparties sur trois sites. Il est important d’en tenir compte. »
