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A 30 ans, Caroline Laurent, éditrice au parcours fulgurant, quitte Les Escales pour Stock où elle deviendra à partir du 14 mars directrice littéraire pour les littératures françaises et francophones. Agrégée de lettres modernes, cette thésarde, également auteure de Et soudain la liberté (Les Escales, 2017), un récit signé avec Evelyne Pisier (1), arrive avec un carnet d’adresses fourni, nourri de ses expériences chez JC Lattès où elle s’est occupée, entre 2010 et 2015, de la littérature française et a créé la collection "Plein feu" puis, au sein des Escales, au développement du domaine français. Elle intègre la plus ancienne maison d’édition française avec l’envie "d’apporter une autre coloration". "Force est de constater que la littérature doit faire preuve de diversité afin de renouer avec son public privilégié, les femmes, mais aussi d’attirer les jeunes vers la lecture", déclare-t-elle. Son projet chez Stock ? "Proposer des fresques romanesques accessibles d’auteurs venus de tout l’espace francophone, s’ouvrir à d’autres styles." Les livres édités par Caroline Laurent ne seront pas tous accueillis dans la "Bleue". "On pourrait envisager plus tard la création d’une collection", indique l’éditrice qui se concentre désormais sur la rentrée 2019. D’ici là, l’écrivain qu’elle a découvert et édité chez JC Lattès, Valentin Spitz, publiera début mai dans sa nouvelle maison son deuxième roman, Juliette de Saint-Tropez. A la rentrée prochaine, Caroline Laurent défendra Etre beau, un recueil de portraits de personnes handicapées signé par Frédérique Deghelt avec les photographies d’Astrid Di Crollalanza.

Isabel Contreras

(1) Voir LH 1137 du 18.8.2017, p. 66.

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