"Audible et ses employés, ainsi que tous ceux qui sont collaborent directement avec Audible ont l’interdiction de créer, générer, reproduire, modifier, distribuer, publier ou diffuser des textes écrits issus des versions audios des éditeurs sans autorisation explicite des propriétaires ou des licences de droits américains sur les textes numériques" stipule le document.
Le 25 octobre, la filiale d’Amazon avait déjà cherché à mettre un terme au procès que lui avait intenté les 7 éditeurs américains membres de l’AAP, dont Penguin Random House, Hachette Book Group et HarperCollins, et proposé cette solution à la partie adverse. Audible avait également demandé la suspension du procès le temps que les éditeurs prennent connaissance de la solution.
Le début de l’affaire remonte au début de l’été 2019. Audible avait lancé à la fin du mois de juillet, l’outil Captions, un programme destiné à sous-titrer des livres audios pour inciter les auditeurs à lire.
Quelques jours après le lancement de "Captions", les éditeurs s’étaient montrés virulents à l’encontre de cette nouvelle fonctionnalité d’Audible et avaient intenté un procès en août contre Audible, estimant que cette fonction violait la loi sur les droits d'auteur. Le 30 août, suite à la plainte des éditeurs, Audible avait annoncé le report de la mise en service de Captions.