Professeur de sciences politiques à l'université du Maryland puis à l'université Fordham de New York, il était spécialiste de la société civile, et est l'auteur de nombreux ouvrages sur la démocratie et le capitalisme, dont plusieurs ont été traduits en France.
Dans L'empire de la peur: terrorisme, guerre, démocratie (Fayard, 2003, Hachette littératures, 2004), il critique l'unilatéralisme, la dissuasion nucléaire et le recours aux solutions militaires, et plaide pour des relations de coopération multilatérale fondées sur le droit.
Dans Comment le capitalisme nous infantilise (Fayard, 2007), il prône une réaffirmation des valeurs démocratiques et civiques au niveau mondial face aux effets néfastes de l'économie capitaliste sur les Etats.
En 2015, son ouvrage Et si les maires gouvernaient le monde?: décadence des Etats, grandeur des villes (Rue de l'échiquier) est un plaidoyer pour la gouvernance locale. Il s'appuie sur l'expérience d'une douzaine de maires afin d'esquisser ce que pourrait devenir le pouvoir local.
Ancien conseiller de Bill Clinton, Benjamin R. Barber pronait les vertus de la démocratie décentralisée, d'un "auto-gouvernement sans intermédiaires, mené par des citoyens engagés", rappelle le New York Times.