Quelle est l'origine de "Son Livre" ?
En arrivant, la nouvelle présidente du Centre national du livre, Régine Hatchondo, avec l’aide de son équipe et de Jennifer Thiault (cheffe du département des relations extérieures), souhaitait donner une nouvelle impulsion au CNL, suite au lancement des bibliothèques sonores. L'institution voulait dépoussiérer son organisation. On m’a alors proposé d’imaginer un nouveau podcast, de constituer une équipe et de les faire à ma manière. Le CNL m'a donné carte blanche pour le contenu. Je me suis lancée dans cette aventure en compagnie du musicien Nicolas Lockhart, avec qui j'avais déja collaboré sur d'autres podcasts. Il fait la réalisation sonore. L'équipe se complète avec Pierre La Police, qui signe l’illustration du podcast.
Que raconte le podcast ?
Il s’agit de présenter un ouvrage, de le contextualiser et d'en faire une courte présentation, puis d'échanger avec l’auteur pour mieux comprendre son désir d'écrire. Le but du podcast est de promouvoir des auteurs soutenus par le CNL et de proposer une émission qui soit vivante. Ainsi, le podcast offre aux auditeurs un voyage littéraire, d’une durée moyenne de 5 à 7 minutes. De cette manière, les auditeurs peuvent s'immerger dans un autre univers littéraire.
Comment se décline la première saison du podcast ?
Nous avons lancé cette saison avec cinq podcasts. Parmi les invités, les auditeurs peuvent retrouver Joy Sorman qui explore le quotidien d’un hôpital psychiatrique dans son dernier roman A la folie chez Flammarion. Le podcast s'accompagne aussi de Nathalie Quintane qu’on a interviewé pour Un hamster à l’école (La Fabrique). Il y a également Antoine Maillard, pour sa bande dessinée L’entaille chez Cornelius, Juliette Mancini, qui a écrit Eveils, une BD féministe chez Atrabile. Le podcast s'achève avec Nicolas Michel, qui raconte son roman ado Le Chant noir des baleines (Talents Hauts). Avec la contribution des cinq auteurs, Son Livre aborde tous les genres littéraires. Pour la suite du podcast, nous sommes actuellement en train de réfléchir à la prochaine liste d’invités. Mais, il devrait en avoir dix de plus à la fin de l’année.
Comment expliquez-vous la sélection de ces cinq auteurs ?
En lisant les œuvres des cinq auteurs, à chaque fois j’ai trouvé quelque chose qui me donnait envie d’aller un peu plus loin, malgré leurs styles très différents. La sélection de plusieurs genres est une manière de montrer que l’on peut s’évader dans n’importe quel livre. À travers eux, il est possible de s'évader et de se questionner.