Aurélie Filippetti, ministre et femme de lettres

Aurélie Filippetti © Olivier Dion

Aurélie Filippetti, ministre et femme de lettres

La députée de Moselle connaît bien les dossiers du livre et de la lecture, comme elle l'avait montré lors du forum Livres Hebdo en février, « Quelle politique pour le livre? ». Elle est aussi l'auteure de deux romans parus chez Stock.

Par Catherine Andreucci,
avec ca Créé le 15.04.2015 à 20h04

Aurélie Filippetti, qui vient d'être nommée ministre de la Culture et de la Communication dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, devra mettre en oeuvre une politique du livre et de la lecture sur laquelle elle travaillait déjà depuis plusieurs mois. Chargée de la culture, de l'audiovisuel et des médias dans l'équipe de campagne de François Hollande, la députée de Moselle avait montré une très bonne connaissance des principaux dossiers du secteur lors du forum Livres Hebdo « Quelle politique pour le livre? » en février dernier.
Egalement romancière, la nouvelle ministre est l'auteure de deux livres publiés chez Stock. Les derniers jours de la classe ouvrière (2003) et Un homme dans la poche (2006) sont une forme d'hommage à la classe ouvrière dont elle est issue.
Née en 1973 à Villerupt (Meurthe-et-Moselle), passée par l'Ecole normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, Aurélie Filippetti est agrégée de lettres classiques. La professeure de lettres fait son entrée en politique aux côtés des écologistes. Adhérente du parti Les Verts de 1999 à 2006, elle sera membre du cabinet d'Yves Cochet, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement de Lionel Jospin (2001-2002), et élue au Conseil municipal de Paris en 2001. Elle quitte Les Verts en 2006, lorsqu'ils lui refusent l'investiture dans la circonscription de Longwy en vue des législatives.

Quelques mois plus tard, elle rejoint le parti socialiste. Elle intègre rapidement l'équipe de campagne de Ségolène Royal, dans laquelle est chargée de la culture, de l'éducation et de l'environnement. En mai 2007, elle est élue députée de Moselle.
Désormais ministre de la Culture et de la Communication, il lui reviendra notamment de tenir l'engagement de François Hollande de revenir à la TVA à 5,5% pour le livre, après la hausse à 7% depuis le 1er avril. Mais aussi d'abroger la loi Hadopi, contre laquelle elle a milité pendant la campagne électorale. A la veille de l'élection présidentielle, elle avait détaillé pour Livres Hebdo les propositions pour le livre et la lecture du candidat socialiste.

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