Du 29 avril au 1er mai. Le Salon du livre d’expression populaire et de critique sociale, traditionnellement positionné le 1er mai à Arras, sera précédé, pour sa 17e édition, de plusieurs développements en amont. Du 18 au 29 avril, ce salon sera itinérant dans toute la région. Le 29 avril, un dimanche à la campagne apparaît dans la programmation, à travers des rencontres littéraires et festives décalées, au plus proche des habitants, à la ferme, au centre de loisirs ou au camping. Le 30 avril, à la demande des libraires, la soirée d’ouverture sera renforcée; le grand chapiteau accueillera la remise du prix Amila-Meckert et une première Nuit du livre, consacrée notamment aux ouvrages présentés le lendemain, 1er mai, traditionnel temps fort de ce rendez-vous. Ce jour-là, les organisateurs limiteront le nombre d’invités à 70 (auteurs, dessinateurs et illustrateurs), ce qui correspond à leur "capacité maximale de valorisation" du travail des invités. François Annycke, directeur de Colères du présent et programmateur, souligne le fait qu’ici "on fait du sur-mesure en fonction des auteurs". Il pointe aussi une innovation: une fresque BD d’Olivier Josso de 20 m de long sur 3 m de large, directement imprimée sur la toile du chapiteau. L’organisation a également été repensée pour faciliter un peu plus l’accès du public aux écrivains. Parmi eux, Caryl Férey et Arno Bertina, et les philosophes Virginie Maris et Corine Pelluchon. Colères du présent, qui organise ce 1er mai des livres, a choisi pour thème "Exploiter le vivant, animal, végétal, humain". L’association songe aussi à créer en novembre 2018 un autre rendez-vous, en écho au salon mais de format plus réduit, dans le bassin minier. Michel Puche
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