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Apostrophes, 50 ans après

Couvertures de "Nos années Apostrophes : 50 ans de livres et d’idées" (INA/Flammarion) et "Bernard Pivot, le goût des autres", d’Agnès et Cécile Pivot (Calmann-Lévy)

Apostrophes, 50 ans après

L’année 2025 marque à la fois les 50 ans de l’émission Apostrophes et le premier anniversaire de la disparition de Bernard Pivot. Deux albums biographiques parus en fin d’année dernière retracent en images la vie de l’animateur.

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Par Charles Knappek
Créé le 07.01.2025 à 12h20

Le 10 janvier 1975 était diffusée le premier numéro d’Apostrophes, émission appelée à devenir un rendez-vous phare de la télévision française et qui installa pendant 15 ans la littérature française dans les foyers français à une heure de grande écoute.

Quelques mois après la disparition de son animateur emblématique Bernard Pivot, décédé le 6 mai 2024, deux beaux-livres récemment parus retracent le parcours et la vie de celui qui incarna toute sa vie la promotion de la littérature et des livres.  

 

  • Nos années Apostrophes : 50 ans de livres et d’idées (INA/Flammarion)

Publié en coédition par l’Institut national de l’audiovisuel et Flammarion, Nos années Apostrophes : 50 ans de livres et d’idées revient sur les grands moments de l’émission qui marqua des générations de lecteurs et d’amateurs de littérature et sut imprimer son empreinte dans l’imaginaire collectif. Paru le 27 novembre, l’ouvrage rassemble près de 250 images d’archives inédites et une centaine d’extraits des émissions les plus emblématiques. Augustin Trapenard, animateur de La Grande Librairie sur France 5 et héritier de Bernard Pivot dans la promotion des livres, en signe la préface.

 

  • Bernard Pivot, le goût des autres, d’Agnès et Cécile Pivot (Calmann-Lévy)

Plus personnel, Bernard Pivot, le goût des autres (Calmann-Lévy) est cosigné par les deux filles du journaliste, Agnès et Cécile Pivot. Si l’album, paru le 30 octobre, fait sans surprise la part belle à Apostrophes, il explore aussi les autres facettes d’une vie qui fut loin de se limiter à la télévision. Aux années de jeunesse et de formation – le jeune Bernard Pivot apparaît crayon en main couvrant l’actualité littéraire – succèdent de nombreux focus qui permettent d’appréhender l’homme dans son ensemble. De sa passion pour les journaux et le foot à son amour pour le Beaujolais, région de son enfance, en passant par les Dicos d’or et bien sûr l’Académie Goncourt, les clichés s’enchaînent, tantôt en noir et blanc, tantôt en couleur, agrémentés de nombreux textes et citations. Pierre Assouline, membre de l’Académie Goncourt lui consacre également un long et émouvant portrait.

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