Les romanciers de la rentrée étrangère présentent un profil proche de celui des francophones. Ils sont majoritairement des hommes (66 %), âgés en moyenne de 54 ans. La fourchette d'âge s'étend de 27 ans, avec Jarid Arraes (Dandara, esclave libre, Anacaona) et Fatima Farheen Mirza (Cette maison est la tienne, Calmann-Lévy), à 93 ans avec l'Italien Fabio Carpi (Edgardo Bona, Portaparole). Cet automne, les écrivains étrangers publient, en moyenne, leur quatrième roman en France. Parmi eux, 64 seront traduits pour la première fois. Ces étrangers que découvrent les lecteurs français sont des hommes (66 %) de 46 ans en moyenne.


Les 186 auteurs de la rentrée étrangère sont issus de 50 pays. Les hommes sont originaires de 42 pays tandis que, comme pour les francophones, les femmes viennent de moins de nations différentes (24 pays). L'Europe est la zone géographique la plus représentée (46 %), devant l'Amérique (37 %), l'Asie (8 %), l'Afrique (4 %), le Moyen-Orient (3 %) et l'Océanie (2 %). Les pays les plus pourvoyeurs d'auteurs sont les Etats-Unis (51), le Royaume-Uni (20), l'Allemagne et l'Italie (10).


Les deux langues les plus représentées sont l'anglais (53 %) et l'allemand (9 %). Vient ensuite l'espagnol (7 %) grâce à l'Amérique centrale et latine. Si l'anglais atteint 74 % des traductions pour l'édition littéraire française 2017 (1), on observe à la rentrée un effacement de l'anglais au profit d'autres langues. Au total, 31 langues sont représentées parmi lesquelles le dari ou encore le yiddish.


(1) Voir « Bilan 2017 : Un niveau record pour les traductions », LH 1164 du 9.3.2018.

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