Alors que Bernard Pivot ne cesse de grimper dans les meilleures ventes avec Les tweets sont des chats (28e, voir p. 27), recueil tiré à 50 000 exemplaires par Albin Michel de ses meilleurs interventions sur Twitter, c’est au tour d’un autre jeune twitto, le septuagénaire Alain Veinstein, de réhabiliter le roman épistolaire en donnant à sa narration la forme d’un fil Twitter. Cent quarante signes figure au programme de la rentrée littéraire de Grasset, le 11 septembre.
Outre-Atlantique, l’auteure de Qu’avons-nous fait de nos rêves ? (Stock, 2012), Jennifer Egan, avait tweeté une nouvelle sur le site du New Yorker que Les Inrockuptibles avait ensuite reprise en mars dernier. Cette histoire d’espionnage féminin, que Stock a publiée le 2 mai sous le titre La boîte noire, est offerte jusqu’au 30 juin pour tout achat de 15 euros dans la collection « Cosmopolite ».
Le 10 avril dernier, le philosophe Jean-Claude Monod s’est intéressé, dans Ecrire : à l’heure du tout-message (Flammarion), à la métamorphose de l’écriture, dans la communication courante, à l’heure du SMS, de Twitter et Facebook. Il s’interroge à propos des effets de cette mutation sur les activités intellectuelles et sociales, sur les relations, ainsi que sur l’organisation des savoirs. Enfin, rebondissant sur une autre histoire de tweets, Olivier Falorni, le député de Charente-Maritime, soutenu par Valérie Trierweiler face à Ségolène Royal dans un célèbre tweet en juin 2012, raconte ses législatives mouvementées dans Une victoire épineuse : le rebelle de La Rochelle à paraître le 14 août au Cherche Midi.A.-L. w.
