Depuis sa parution en Allemagne fin février 2008, le premier roman de Charlotte Roche, présentatrice de télévision germano-britannique tout juste trentenaire, s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires et les droits ont été achetés par 27 pays. En tête des ventes internationales sur Amazon, il était cette semaine en sixième position dans deux listes de meilleures ventes en Allemagne (celle du Spiegel et de Börsenblatt).

En France, où la verdeur du propos a découragé un certain nombre de directions littéraires, c'est finalement un petit éditeur, Anabet (Vilo diffusion), qui en a acheté les droits de traduction mis aux enchères notamment à la Foire de Londres l'année dernière. Il le publie le 6 mars, sous le titre Zones humides, dans une traduction de Claire de Oliveira. Tiré à 35 000, le roman bénéficie d'une mise en place de 25 000 exemplaires.

Le 5 mars (à 22 h 25), Arte a programmé un documentaire de 52' signé Hilka Sinning sur ce phénomène éditorial : Zones humides. Manifeste de l'intime : Charlotte Roche et ses lecteurs.

L'auteure sera en France pour la sortie du livre. Le 12 mars au soir, elle fera une lecture de son livre au café Titon (Paris, 11^e). Le même jour, elle aura fait sa première télévision française avec «Le Grand journal» de Canal+. La presse magazine a également pris rendez-vous avec la jeune auteure (Elle, Voici, Le Point, Télé Poche, Lire, Marie-Claire...).

Le pitch, au fait ? Hospitalisée pour des hémorroïdes provoquées par un rasage intime, Hélène, l'héroïne, en profite pour explorer ses zones intimes (et humides) avec une délectation aux antipodes des images aseptisées véhiculées par les magazines et la publicité.