Lundi 29 octobre, la première journée de vente aux enchères de la bibliothèque privée de François Mitterrand, président de la République de 1981 à 1995, a totalisé 570 000 euros, selon la
maison Piasa, chargée de la vente, à Paris. La vente, dont le catalogue complet
est à retrouver ici, portait sur les livres modernes de la bibliothèque de François Mitterrand, de 1900 à nos jours, avec des lots numérotés de 1 à 334.
Un exemplaire original datant de 1937 de
Comme le temps passe de Robert Brasillach, estimé entre 5000 et 8000 euros, a été adjugé à 24 000 euros, tandis que la première édition de
La colline inspirée de Maurice Barrès s’est vendue à 5500 euros.
Lettres à Roger Nimier de Jacques Chardonne, considéré comme l’un des écrivains préférés de l’ancien président, a été adjugé 1600 euros (hors frais), inférieur toutefois à l’estimation basse de 2000 euros.
Un exemplaire des
Justes d’Albert Camus, estimé entre 5000 et 8000 euros, que le futur prix Nobel de littérature adresse "
à Monsieur le ministre de l’Intérieur... en souvenir d’une juste cause", est parti à 16000 euros (hors frais).
La vente de la bibliothèque de François Mitterrand s'est poursuivie mardi 30 octobre avec les lots 335 à 683. Cette vente a proposé notamment
Gaspard, Melchior et Balthazar de Michel Tournier (Gallimard, 1980), un des 35 exemplaires de tête numéroté 31 et dédicacé par l'auteur, estimé entre 5000 et 8000 euros, ou encore
Notre jeunesse de Charles Péguy (Les Cahiers de la Quinzaine, 1910), un des 12 exemplaires sur Whatman, considéré comme l'un des textes les plus recherchés de la littérature du XXe siècle, dont l'estimation avait été fixée entre 8000 et 12000 euros.