Complétant la restructuration du groupe en trois grands ensembles éditoriaux autour de Gallimard, Flammarion et Casterman, Madrigall procède à une réorganisation complète de ses services communs de diffusion et de distribution, a annoncé à Livres Hebdo son président, Antoine Gallimard. Toute la diffusion du groupe (environ 200 personnes) est placée sous l’autorité de Bruno Caillet. Elle comprend 9 équipes de représentants : Gallimard littérature et poche (2 équipes), Flammarion littérature et poche (2 équipes), Casterman/ Flammarion BD et jeunesse, Gallimard jeunesse CDE (2 équipes) et Sofédis.
Abandonnant la direction générale de Volumen, la filiale de diffusion-distribution de La Martinière en cours de cession à Editis, Karima Gamgit succède début juillet à Mathias Echenay, qui quitte le groupe, à la tête du CDE. La direction de la Sofédis reste aux mains de Marc Galitzky, avec lequel "une réflexion est en cours pour trouver de nouveaux partenaires" après le départ de Bayard pour la diffusion Hachette, précise Antoine Gallimard. Autre départ de Madrigall, celui de Pascale Buet, qui dirigeait jusqu’à présent la diffusion Flammarion.
Dans le même temps, la direction de l’ensemble de la distribution de Madrigall (Sodis et UD) est confiée à l’actuel directeur général d’UD, Dominique Wettstein. "C’est lui qui assure dès maintenant et jusqu’à la fin de l’année le pilotage de la mise en place du SAP [progiciel intégré de gestion informatique et management produit, NDLR] à la Sodis", précise Antoine Gallimard.
Le président de Madrigall annonce simultanément le départ de son directeur général, Alexandre de Palmas, qui avait rejoint le groupe le 1er avril 2012 et qui prendra de nouvelles fonctions dans un autre secteur. "Je lui avais confié il y a deux ans la réalisation de cette étape de réorganisation de la diffusion et de la distribution qui est maintenant achevée", justifie Antoine Gallimard. Pour le président de Madrigall, le rassemblement au sein de son groupe de la diffusion d’une part, et de la distribution, d’autre part, chacune sous une autorité unique, est rendu obligatoire par la vive concurrence dans ce domaine. "Je souhaite une action du groupe plus coordonnée", insiste-t-il. Fabrice Piault