C'est leur contenu éditorial qui distingue les calendriers et les agendas créés par l'édition des purs produits de papeterie, et c'est ce qui leur permet, bien souvent, d'être considérés comme des livres à part entière et de bénéficier à ce titre d'un taux de TVA à 5,5 %, contre 19,6 % pour ces articles en papeterie. En vérité, les critères d'appréciation du taux applicable sont flous. Une réforme de 2005 a fait entrer les cartes géographiques et les partitions musicales dans le périmètre du livre. Pour ce qui est des calendriers et agendas, chaque éditeur est libre de sa politique fiscale dès lors qu'une part significative du contenu est bel et bien éditoriale.

Les Editions 365, par exemple, appliquent un taux de 5,5 % à la moitié de leur production. "Nous sommes avant tout des éditeurs, nous fournissons des contenus de qualité », justifie Bertrand Lobry. Même son de cloche chez Larousse, dont les agendas Truffaut sont également considérés comme des livres, ainsi que chez Play Bac et Solar. "Il faut beaucoup de contenu pour bénéficier d'un taux de 5,5 %, nuance toutefois Jean-Louis Fetjaine, chez Fetjaine. Dans la mesure où des agendas et des calendriers supposent nécessairement une importante surface de blanc à remplir, on préfère ne pas jouer avec ça pour ne pas risquer un redressement fiscal. »

15.04 2015

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